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5 conseils pour éviter la mutinerie à bord d’un voilier

Je viens de retrouver un texte écrit il y a plusieurs années et jamais publié…

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Quelques semaines ont passé depuis cette dernière traversée où l’ambiance n’était pas au beau fixe dans l’équipage. Partant de cette expérience ainsi que d’autres stages aux Glénans un peu foireux,  voici ce que j’en retiens

« Une tribu d’Indiens ne peut avoir qu’un chef »

Pendant cette dernière traversée, les frictions sont apparues à cause du syndrome que j’appelle « les chefs de Tribu ». En effet, l’équipage du voilier était composé de trois propriétaires de bateaux et deux chefs de bord confirmés (qui en réalité avaient probablement plus d’expérience que les propriétaires).

A bord, le manque d’organisation, de consignes, de définitions claires des rôles, de concertation avant les décisions, de changement incessant de ces décisions… ont mené à une vraie cacophonie. Les égos se sont entrechoqués, tout le monde pensant savoir mieux que l’autre … Un bateau ne peut pas avancer correctement s’il y a plusieurs chefs…

chef indien

Une tribu d’Indiens ne peut avoir qu’un chef

Comme jeune skipper, c’était avant tout le manque de participation des équipiers aux décisions qui m’avait été reproché (je crois), un peu dépassé par les éléments, je ne laissais pas l’équipage « décider » alors que le niveau général était très bon.

Pendant la croisière en Écosse j’avais laissé plus de liberté à l’équipage. Durant la première semaine du cabotage dans les lochs, les équipiers avaient décidé de passer par le canal de Crinan, c’était une expérience géniale bien qu’à la base j’étais personnellement « contre »! Plus tard lorsque des problèmes sont apparus, comme les déchirures à répétition de la Grand Voile, ils ont géré la réparation de manière autonome, trouver une voilerie ouverte, l’appeler, gérer le transport de la voile, etc. Cette approche plus relax, a permis de laisser des soucis sur le dos de l’équipage (la réparation de la voile, le choix de l’itinéraire…) et en même temps d’avoir moins de mal à imposer des décisions « dictatoriales », ou prises sans concertations. J’avais par exemple une nuit de quart décidé de ne pas réveiller un équipier au changement de quart, la personne en question était malade en permanence, ne tenait clairement pas le coup physiquement… On ne s’est aussi pas arrêter aux Scilly. Ces décisions n’ont eu aucun mal à passer.

Trucs et astuces pour gérer son équipage

Alors qu’un bon chef de bord n’aura en général pas de mal à gérer des débutants, le skipper étant « le sauveur » dans bien des situations. Voici quelques recettes éprouvées qui ont fonctionné avec des équipages « compétents ».

  1. Valoriser l’expérience des équipiers
    Un équipier confirmé n’aime pas être pris pour un imbécile, il a aussi son avis sur tout ou presque. Il faut impérativement le laisser participer aux décisions. Ainsi, pour l’élaboration du programme de la semaine, j’explique les contraintes (de retour à 9h le samedi matin, dépression sur la fin de la semaine donc vent du NW, tirant d’eau 2m50, marées importantes… – le mieux est qu’il ait déjà une idée des contraintes), mes envies (j’ai été 5 fois à Saint-Malo cette année, jamais à Jersey…) et mes recommandations (fest noz à Tréguier mercredi). L’itinéraire qu’ils choisiront correspondra souvent à l’itinéraire que je m’étais fixé. De plus, quand fatigué, à la bourre, je n’aurai eu le temps de me faire un programme, les équipiers le fixeront pour moi, ils porteront aussi une partie de la réussite de la navigation ! Comme expliqué plus haut, le fait que 90% des décisions étant prises par l’équipage, les 10% qui restent pourront être imposées facilement.*
  1. Montrer sa maîtrise
    Étant skipper assez jeune, j’ai souvent cru que j’aurais un problème pour m’imposer comme chef de bord, difficile à 20 ans d’être le chef d’un chef d’entreprise propriétaire de bateau depuis 15 ans…La légitimité se joue au niveau des qualifications (diplômes), expérience, compétences techniques et savoir humain. La meilleure façon d’être reconnu et écouté est de partager des petites astuces et de montrer ses qualités humaines. Le fait de récupérer un HLM** tout seul sous spi en 3 min, aura un effet « waw » mais n’imposera jamais le respect des équipiers. Expliquer en détail comment gérer « la cape »***, reconnaître les feux de nuit, arriver en solitaire à quai… aura un bien meilleur effet. Préparer un gratin dauphinois le troisième jour de mer par force 7****, nettoyer le vomi, mener un concours de blague, ou jouer de la guitare… sont de bonnes idées.
  1. Pour éviter les problèmes de discipline, laisser fixer les règles par les équipiers.

–       Quand est-ce qu’on s’attache ?
–       Quand il y a trop de vent…
–       Ca veut dire quoi trop de vent ?
–       Force 4 !
–       Force 4, de nuit à 2 sur le pont au milieu de la mer d’Irlande ?
–       …

Conclusion on s’attache de nuit, ou quand le vent dépasse 20 kts, ou quand on manœuvre sur le pont avec plus d’un mètre de houle. BIEN. C’est désormais leur règle, consignée dans le livre de bord, à eux de la respecter !

  1. Alterner la fusion et la fission
    La difficulté en voilier est la fusion totale entre équipiers: on mange, on dort, on chie, on vomit, on boit, on se lave, on pleure ensemble. L’intimité grandit très vite et cela se passe généralement bien, on est les meilleurs amis alors qu’on se connait depuis 10 heures ! Lorsque vous arrivez au port, profitez-en pour opérer la fission, chacun dans son coin, je cuisine pendant que vous prenez votre douche, je me promène pendant que vous faites les courses ! Une bonne séparation de quelques heures fera le plus grand bien.
  1. Organiser des conseils de crise quand tout va bien
    En effet, lorsque la situation s’envenime, le skipper est souvent mêlé, difficile de prendre le recul nécessaire pour parler calmement de la situation. Le fait de s’entretenir sur l’ambiance permettra de déceler les frictions entre équipiers, et les points sensibles.

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* Naviguer n’est pas de tout repos, en effet, le chef de bord ou skipper devra prendre sans arrêt des décisions. Où va-t-on ? Avec quelles voiles ? Qui est de quart ? Quand s’arrête-on ? Que mange-t-on ? Qui fait la manœuvre de port/porc ?

** HLM : Jargon Marin français pour Homme à la Mer (et non pas Habitation à Loyer Modeste).

*** La cape : allure ou le bateau est à l’arrêt, travers au vent, et facilite la récupération de l’HLM.

**** Comme on disait pour les femmes qui « retiennent » leurs hommes par l’estomac, rien de mieux qu’un bon repas pour remettre l’équipage en selle.

Zeebrugge – Zierikzee – Veerse Meer

Cela faisait longtemps que nous n’avions plus fait de weekend à la mer du nord. Avec Camille, Loïc, Roxane, Cédric, Arnaud et Mano, nous nous retrouvons vendredi soir au fond du port de Zeebrugge. Après le traditionnel poulet boursin brocoli et une tentative de jeu de société, on se couche alors qu’Arnaud n’est pas encore arrivé de Londres. Après une très courte nuit, le réveil du capitaine sonne à 6h15. Le jour a déjà fait son apparition et c’est bien la seule chose qui nous rappelle que c’est presque l’été. Le temps est maussade et la météo s’annoncera à moitié correcte… pluie pluie pluie… par contre nous aurons 20 nœuds de vent au lieu des 10 annoncés. Le tout au portant donc vraiment agréable.

Un petit détour par la seule boulangerie ouverte à Zeebrugge à 6h30, et nous partons de la Westhinder Marina. Camille fait la manœuvre de port et le reste de l’équipage range pare-battages et aussières. On passe devant un bateau vert de Deme (dragage) et puis on se retrouve coincé 20min à cause d’un feu rouge… On ne peut pas sortir de Zeebrugge car un paquebot de croisière P&O fait son entrée… avec probablement un millier d’anglais qui iront visiter Bruges tout à l’heure.

On longe Knokke, le Zwin, et Cadzand en enchainant les empannages pour rester entre la plage et le rail des cargos qui s’engouffrent ou sortent de l’Escaut. Un marsouin (petit dauphin) vient nous saluer, seul Loïc faisant la sieste sortira trop tard de la cabine pour l’apercevoir. Le courant de marée devient de plus en plus fort et on passe Vlissingen, Breskens puis Terneuzen à plus de 10 nœuds sur le fond ! On aperçoit des phoques au loin sur un banc de sable alors qu’on prend le Kanaal door Zuid-Beveland qui relie Westerschelde et Oosterschelde.

La météo est de plus en plus grise et à la sortie du dit canal, le vent monte à 20-25 nœuds et la pluie s’invite… On prend rapidement 1 ris et on roule le génois. Nos diables rouges commencent simultanément la deuxième mi-temps de leur match Euro 2016 contre l’Irlande. On enchaine les virements de bord toutes les 3 minutes pour rester dans les étroits canaux du Oosterschelde. Une personne est chargée de tenir le PC avec la connexion pour regarder le match de foot, 2 autres servent d’embraques afin de réussir des virements parfaits – càd sans utilisation de la manivelle, et enfin le reste fait le boulet pour éviter de partir au lofe en positionnant son poids le plus au vent possible.

Le passage sous le pont Zeelandbrug, reliant l’île de Noord Beveland et Schouwen Duiveland (ouverture du pont toutes les demi-heures), signifie la fin de notre longue journée… On a fait plus de 60 MN de route et navigué presque 12 h ! Le canal d’entrée du port de Zierikzee est situé juste après le pont, et comme par miracle, le vent se calme, la pluie disparait, et un autre marsouin vient nous faire un coucou.

Zierikzee est une ville « typique » hollandaise, qui peut faire penser à Amsterdam en nettement plus petit. chaque weekend, des centaines de voilier y passent et c’est donc en tant que 3ème bateau à couple que nous installons notre Oceanis 37 au port. Nos voisins Anversois, sur un beau 40 pieds sont très fatiguant concernant l’amarrage de notre voilier, …  Heureusement j’avais prévenu l’équipage que ce serait pénible J .

Petit tour en ville puis un apéro plus tard… tout le monde est bien claqué de sa journée. On découvre dimanche matin qu’aucune boulangerie n’est ouverte avant 11h, c’est donc sans pain qu’on repart. Le vent est plutôt mou et on passera quasiment toute la journée au moteur. On recroise le marsouin de la veille puis on s’arrête un quart d’heure devant un banc de sable avec une trentaine de phoques. Ensuite passage d’écluse et on traverse tout le Veerse Meer. Petit tour à Veere et canal door Walcheren, qui passe par Middelburg et qui relie Veere à Vlissingen. Cela nous prend beaucoup de temps, ayant raté le Blauwe Golf …  Arrivée 19h45 à Zeebrugge… L’équipage est au top et en 10 min à peine, le bateau est rangé, nettoyé et vidé. Une nouvelle très longue journée. Un très beau weekend !

Merci à tous

 

 

Le blues du skipper

Vendredi et samedi derniers, j’ai retrouvé ce sentiment que j’ai si souvent connu aux Glénans, le blues du moniteur. Après une semaine tellement riche, où trouver l’énergie pour la semaine suivante? Comment chasser cette nostalgie qui vous envahit?

Le vendredi et samedi entre deux stages, deux équipages, sont des moments où le skipper se sent perdu, où il aime errer de terrasse en terrasse, de verre en verre ! En Grèce je passe du café ‘skipper yacht ‘n roll’ de la marina au ‘Edem’ café sur la plage. Les cafés frappés sont accompagnés de tzatziki ou de tarama.

Cette fois-ci pourtant j’ai beaucoup de chance. Tout d’abord Mno est là pour me tenir compagnie et me remonter le moral, et deuxièmement, le fils du loueur Ionian-Charter de notre voilier Galaxy III s’occupe des petites réparations à bord. Une équipe nettoie aussi notre sun odyssey 45.2 de fond en comble.

Marine et Éléonore arrivent et voilà, le blues du skipper disparait, une nouvelle aventure commence !

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Café frappé !

Navigation entre Oostende, Vlissingen et Zeebrugge

Le vent ne portant malheureusement pas vers l’Angleterre, c’est avec plaisir que nous avons fait escale au Pays-Bas, à Vlissingen. Ville qui assiste au spectacle incessant des cargos qui entrent et qui sortent de l’Escaut.

Vlissingen, destination de la Mer du Nord

Vlissingen, destination de la Mer du Nord

7 conseils pour une croisière aux Antilles (départ Martinique)

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Cet article a pour but de donner quelques conseils pour préparer au mieux une croisière aux Antilles. C’est le fruit de mes recherches et de mon expérience suite à ma dernière croisière au départ de la Martinique. En 10 jours, nous avons effectué les escales suivantes:

Le Marin (Martinique), Rodney Bay (Sainte Lucie), Beqouai (Saint Vincent & Les Grenadines), Canouan (SV&G), Tobago Cays (SV&G), Petit Saint Vincent (SV&G), Carriacou – Tyrell Bay (Grenade), Union Island (SV&G), Cumberland Bay (Saint Vincent), Chateaubelair (Saint Vincent), Marigot Bay (Sainte Lucie) et enfin Sainte Anne (Martinique).

ATTENTION – de trop fréquentes attaques ont été répertoriées à Saint Vincent, la dernière en date était le 3 mars 2016 à Walilabou Bay. Mon conseil serait d’éviter de s’arrêter sur l’île principale de Saint Vincent.

  1. Choisissez un Catamaran
    Autrefois puriste, je ne jurais que par les monocoques. Aux Antilles cependant, le confort d’un catamaran et les conditions (a priori) clémentes font d’un catamaran un must. Les loueurs ne s’y sont pas trompés, la majorité des bateaux de location sont des catamarans.
    Les mouvements d’un cata dans une mer formée s’avèrent moins agréables que ceux d’un monocoque, ils ont par ailleurs causé 2 petits cas de mal de mer à bord durant notre séjour.
    Options indispensables pour votre voilier: panneaux solaires permettant de faire tourner le frigo 24h/24, palmes masque tuba pour le snorkeling, annexe rigide avec moteur et une ancre conséquente (minimum 30m de chaîne).

  2. Météo capricieuse
    Je m’attendais à un alizé parfois soutenu, d’Est, Nord-Est, avec un ou 2 grains par jour, permettant à l’équipage de faire sa toilette. Il en fut tout autrement, à l’aller (de la Martinique vers les Grenadines – cap plein Sud), le vent était plutôt Sud-est, d’une bonne dizaine de nœuds, et nous n’avons eu qu’un seul grain en 10 jours.
    Je n’avais pas anticipé des déventes tellement importants sous le vent des îles (Saint Vincent, Sainte Lucie…), où il est carrément impossible d’avancer à la voile, car le vent fait défaut. On est contraint d’avancer au moteur.
    En remontant de Tobago Cays sur la Martinique, nous avons même affronté du vent plein nord, et avons fait quasiment l’entièreté du trajet au moteur.

  3. Nos Coups de Cœur
    Sans contestation, les votes de l’équipage vont à Bequia, Petit Saint Vincent et Union Island.
    Nous avons aimé Bequia. Les maisons colorées et quelques charmants restaurants de Saint Elizabeth. Je vous recommande le tour de l’île en 4×4. Les pêcheurs locaux pêchent encore quelques baleines par an. Cette pratique est tolérée par GreenPeace car   la baleine sert à nourrir toute l’île pendant plusieurs jours.
    Petit Saint Vincent est une île privée avec un hôtel hors de prix… mais le bar est ouvert au public et sert les meilleures pinacolada du monde (10 US$ quand même).
    Union Island enfin, qui ressemble déjà plus à un village, avec une petite communauté d’expatrié français (une vingtaine) et un spot de kitesurf dingue. Nous y avons aimé l’ambiance particulière qui y régnait, ainsi que l’Anchorage Yacht Club.
    Mention spéciale pour Cumberland Bay que nous avons vraiment adoré pour son authenticité, on se serait cru en Afrique tropicale.

  4. Tobago Cays – un must ?
    En mouillant aux Tobago Cays, nous avons d’emblée vu tortues et raies, mais surtout été déçus par le nombre important de voiliers dans le lagon. Les locaux dans leurs embarcations se jettent sur vous pour vous vendre plein de choses inutiles… sauf de vous débarrasser de vos poubelles. Un bateau viendra également vous taxer pour l’entrée dans ce parc naturel.
  5. (R)Avitaillement (en eau), point critique
    Mieux vaut prévoir tout son avitaillement au départ de la Martinique, vous trouverez des supermarchés à Sainte Lucie et Saint-Vincent, mais ils ne seront pas très garnis, surtout à SV&G.
    Avec les panneaux solaires mentionnés plus haut, cela ne pose cependant pas de problème. Pour l’eau, vous en trouverez à Union Island et Bequia, ainsi que dans les marinas sur Sainte Lucie.

    Petit Saint Vincent - eau turquoise

    Petit Saint Vincent – eau turquoise

  6. Le Marin, port de départ pratique
    Vol direct de Paris sur Fort-De-France, suivi d’un transfert au Marin où vous trouverez tout ce qu’il faut. Il y a 5 super/hypermarchés, et quelques shipchandler. Les loueurs de voilier proposent d’effectuer les courses pour vous. Une solution peut-être aussi valable que de faire ses courses soi même.
    Bon à savoir, si vous louez une voiture et comptez la remettre au Marin, les agences de location n’ouvrent que le matin !! Impossible de rendre sa voiture après 12h30.
  7. Clearances & Douane – moins d’embarras que prévu
    Lors de nos 2 escales à Sainte Lucie (une après-midi à Rodney Bay et une nuit à Marigot Bay), nous n’avons pas fait de clearance.  Il semblerait que les autorités soient indulgentes pour de courtes escales.
    Saint Vincent (& les Grenadines), nous avons fait notre clearance  d’entrée lors de notre première escale à Bequia, la difficulté a été d’estimer la durée de notre séjour, sachant qu’il faut payer +- 5 eur (en 2015 10€/pp pj) par personne par jour. Autre détail pratique, il faut payer cash en Caribbean Dollars. Vous pouvez retirer à un automate des EC (East Caribbean) $ à Bequia.
    Les formalités ont été relativement faciles et rapides.
Coucher de soleil aux Antilles

Coucher de soleil aux Antilles (Martinique – Anse d’Arlet)

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Marigot Bay – Sainte Lucie

 

 

Navigation de Oostende à Vlissingen

C’est l’automne, les jours raccourcissent déjà beaucoup mais les conditions sont idéales pour un week-end en mer. Tandis que je prends l’apéro à bord du voilier de Patrick, autre moniteur de Milles à Bord (www.voiles.be), mon équipage de ce week-end retrouve Urga dans la mercator marina d’Oostende.

Une belle brochette ! Giulia (Italienne (à ne pas confondre avec l’autre Giulia)), Abtin (Irano – Suédois), Hervé (Français) et les belges Allison, Guillaume et Pierre.  Hormis Allison qui a déjà une belle expérience en voile légère aux Glénans, tous sont débutants.

Après avoir étudié toutes les options pour le week-end, nous décidons d’aller à Vlissingen, le courant nous y poussera samedi après-midi, et nous ramènera dimanche matin. Après un plat typiquement belge – saucisse purée compote – nous nous promenons au centre-ville d’Oostende. Pierre nous emmène dans une soirée privée dans le casino d’Oostende…

Pierre à la barre d'Urga

Pierre à la barre

Le courant n’étant favorable qu’à partir de 14h, le réveil se fait en douceur, on attend aussi que la houle levée par le vent fort des jours précédents se calme. Urga s’éloigne à peine de l’estacade, que les estomacs les plus faibles cèdent déjà.

hisse et oh matelot du jour

hisse et oh matelot du jour

Le mal de mer est rapidement plus qu’un loitain souvenir, le soleil, le vent et le courant favorables nous remontent le moral. Urga croise nombreux cargos au large de Zeebrugge.

L'équipage au grand complet après une dure journée

L’équipage au grand complet après une dure journée

Vlissingen est un ville charmante quoiqu’un peu morte quand nous y débarquons. La bière avec le coucher de soleil sur les cargos qui défilent devant nous est un des meilleurs moments du weekend. Demain il faut déjà rentrer.

Port de Vlissingen au matin

Port de plaisance de Vlissingen au matin

Soleil couchant à Vissingen

Soleil couchant à Vissingen

Le vent un peu mou nous obligera à utiliser notre moteur Yanmar une partie du trajet.

Petit déjeuner à bord d'Urga - Abtin, Allison, Hervé

Petit déjeuner à bord d’Urga – Abtin, Allison, Hervé

Séance lecture pour Allison

Séance lecture pour Allison

Rangement de notre voilier, c'est déjà fini !

Rangement de notre voilier, c’est déjà fini !

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L'équipage dans l'écluse d'Oostende

L’équipage dans l’écluse d’Oostende

Sieste sur un voilier

Sieste

Fly away

Fly away

L'heure du réconfort à Vlissingen

L’heure du réconfort à Vlissingen

Guillaume nous emmène vers Vlissingen

Guillaume nous emmène vers Vlissingen

Urga file

Urga, notre Etap 39, file

Pierre et Miguel

Pierre et Miguel

Port de Vlissingen, attention à l'entrée très étroite et aux heures de marée.

Port de Vlissingen, attention à l’entrée très étroite et aux heures de marée.

Jour 10 – Ustka – Leba (Pologne)

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Leba (prononcez Weba) ressemble à Ustka que nous avons visité précédemment. Un port au milieu de la forêt situé du mauvais côté de la rivière, nous obligeant à 2 km de marche. Il y a également une fête forraine…

Nous avons à nouveau foncé sous spi et grand voile pour effectuer les trente milles nautiques jusqu’ici. Pia et Elisabeth sont devenues expertes à la barre et maîtres de la cuisine en navigation. Hier c’était cordon bleu salade concombre, aujourd’hui spaghetti alors que Mambo Tango file à 8 noeuds sous spi.

A peine arrivés à la confortable marina de Leba, Evarest emmène les filles à la plage.

Jour 9 – Kolobrzeg – Ustka (Pologne)

Quarante-cinq milles avalés au soleil, au portant et sous spi (recousu) en compagnie de deux voiliers qui ont quitté Kolobrzeg en même temps que nous. Nous sommes passés au travers des « zones de tir » de l’armée polonaise – les militaires ne travaillant pas le dimanche. Ustka est un port de pêche, pas spécialement prévu pour accueillir des plaisanciers. Nous sommes amarrés dans un coin avec quelques suédois, danois et un bateau norvégien.

A peine arrivé, nous filons à la plage pour profiter des magnifiques dunes et du soleil de fin d’après-midi.

Coucher de soleil polonais

Jour 8 – Ueckermünde (Allemagne) – Kolobrzeg (Pologne)

Après le plein de fuel, nous quittons la charmante marina de Ueckermünde. Une heure de navigation plein pot et nous franchissons la frontière. Elisabeth et Evarest se chargent de la navigation, et font cela fort bien. Le chenal tracé à travers le Stiffener Haff est balisé par des bouées eaux saines, pratique peu commune en Europe occidental.

On déjeune dans le chenal qui relie Szczecyn à Swinojuscie (Wolin). A l’unanimité, nous décidons de profiter des 20 noeuds de Nord-Ouest pour allonger l’étape jusqu’à Kolobrzeg, soit 50 MN de plus (= 8 heures de navigation). Les côtes polonaises sont plutôt monotones, relativement sans reliefs et ne sont que de bois. Le problème que pose la navigation sont les « zones de tir » ou « Sperrgebiet » qu’il faut éviter. Cela nos contraint à faire d’énormes détours. En attendant le vent est toujours très favorable et pousse Mambo Tango à 8 noeuds (record de la journée 8,8 noeuds) et nous sommes sous le soleil ! On arrive à a tombée de la nuit dans cette charmante ville. On trouve encore un restaurant ouvert dans le centre (il est 23h…) et nous mangeons pizza et kebab.

La traditionnelle photo du jour

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Jour 8 / Day 8 – Leaving Ueckermünde

We leave Ueckermünde and Germany within one hour, going to Poland. We first have to fill our fuel tank before.

There is a good and a bad news. The good news it that the weather is becoming hotter (up to 27 degrees) and the sun is shining for coming days. The bad news though, is that the wind will fall fall fall fall fall…. That’s a pity. We’ll try to keep you updated !

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Jour 7 – Wolgast – Ueckermünde (Allemagne)

Journée plutôt relax. Après quelques courses dans le plutôt sympathique centre-ville de Wolgast, nous larguons les amarres à 12h40… pour passer en dessous du pont en compagnie d’une vingtaine d’autres voiliers. Le ciel est toujours aussi monochrome gris, mais il ne pleut pas !

Le thème de la journée est la navigation. Les chenaux sont étroits (quelques dizaines de mètres à peine) et balisés par quelques bouées seulement, de plus ils sont peu profonds. La navigation depuis 4 jours (Stralsund) est étonnante, on navigue sur des lacs entourés de sapins, de forêts ou encore de vieux bâtiments industriels. Les paysages de Rügen (Jour 5&6) me rappelaient parfois l’Irlande.

On sent qu’on est dans la vieille Allemagne de l’est, les boutiques sont vides ou fermées, l’activité économique pauvre. Pourtant je suis très heureux d’être ici, les paysages de la semaine passée étaient incroyables, et beaucoup de plaisanciers. Les gens sont plutôt surpris de voir un bateau belge.

Notre marina de ce soir est à 3 km du centre d’Ueckermünde. Après un repas tagliatelles – tomates cerises – scampis – roquette, nous prenons la direction de la kermesse au centre. Une jeune polonaise nous prend en stop jusque là. Elle travaille en Allemagne depuis 1.5 mois.

Les filles du bord sont heureuses du dépaysement que propose l’énorme kermesse de Ueckermünde (Hafftagen Ueckermünde 2012). De plus, Mickie Crause, un « Eddy Wally » (ou Grand Jojo) allemand y est en concert. On découvre l’Allemagne profonde mais on s’amuse beaucoup. Le retour est moins chouette, 2 km à travers champ dans le noir complet. Mais pour la première fois du voyage, le ciel est dégagé et on distingue les étoiles. Chacun se vante de connaître une constellation – grande ourse, cassiopée, orion… Il est temps de dormir… demain on va en Pologne !

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Jour 7 – Wolgast – Ueckermünde (Allemagne)

Journée plutôt relax. Après quelques courses dans le plutôt sympathique centre-ville de Wolgast, nous larguons les amarres à 12h40… pour passer en dessous du pont en compagnie d’une vingtaine d’autres voiliers. Le ciel est toujours aussi monochrome gris, mais il ne pleut pas !

Le thème de la journée est la navigation. Les chenaux sont étroits (quelques dizaines de mètres à peine) et balisés par quelques bouées seulement, de plus ils sont peu profonds. La navigation depuis 4 jours (Stralsund) est étonnante, on navigue sur des lacs entourés de sapins, de forêts ou encore de vieux bâtiments industriels. Les paysages de Rügen (Jour 5&6) me rappelaient parfois l’Irlande.

On sent qu’on est dans la vieille Allemagne de l’est, les boutiques sont vides ou fermées, l’activité économique pauvre. Pourtant je suis très heureux d’être ici, les paysages de la semaine passée étaient incroyables, et beaucoup de plaisanciers. Les gens sont plutôt surpris de voir un bateau belge.

Notre marina de ce soir est à 3 km du centre d’Ueckermünde. Après un repas tagliatelles – tomates cerises – scampis – roquette, nous prenons la direction de la kermesse au centre. Une jeune polonaise nous prend en stop jusque là. Elle travaille en Allemagne depuis 1.5 mois.

Les filles du bord sont heureuses du dépaysement que propose l’énorme kermesse de Ueckermünde (Hafftagen Ueckermünde 2012). De plus, Mickie Crause, un « Eddy Wally » (ou Grand Jojo) allemand y est en concert. On découvre l’Allemagne profonde mais on s’amuse beaucoup. Le retour est moins chouette, 2 km à travers champ dans le noir complet. Mais pour la première fois du voyage, le ciel est dégagé et on distingue les étoiles. Chacun se vante de connaître une constellation – grande ourse, cassiopée, orion… Il est temps de dormir… demain on va en Pologne !

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Jour 6 – Seedorf/Rügen – Wolgast (Allemagne)

On entame la journée par une grande ballade à vélo. Première halte le Jagdschloss (château de la chasse) après une montée épique de plus de 100 mètres (de dénivelé) pour y arriver. Elisabeth et Pia ne peuvent cacher leur joie d’être à Rügen…

Elles parlent de cette île depuis le début de notre voyage à Kiel… Le Jagdschloss est en rénovation et le seul intérêt que présente la seconde résidence du prince de Putbus est la tour qui offre une vue imprenable sur les bois de pinèdes, les bras de mer et les villages environnants.

Deuxième escale cycliste de la journée à 8 km de là, le très impressionnant Seebrücke de Sellin. Cette construction fait penser à Brighton ou encore à la petite estacade à Blankenberge. Plus impressionnants, les grandes falaises au bord des plages. La pluie menace et on se réfugie dans un restaurant (bien nommé « zum Skipper »). On trinque à l’aperol – sekt, suivi de « Seelachs ». Pendant ce temps il drache… (pleut très fort).

Rügen – Seedorf harbour

Après ce repas conséquent, on se dépêche de repédaler… Heureusement il n’y a plus de montée dans les bois ou de faux plat. Et il ne pleut plus ! Petit passage par Moritzdorf, histoire d’enrichir le passeur local (pour traverser un bras de mer de … dix mètres. Quinze minutes plus tard nous sommes de retour à Seedorf, il est temps de larguer les amarres.

Après une demi-heure au moteur face au vent, Mambo Tango file sous grand voile (avec 2 ris) et son gênois à plus de 7 noeuds au près. Evarest et les filles cherchent les bouées qui délimitent notre passage dans ces eaux peu profondes (rarement plus de 8m à la sonde). Nous arrivons claqués à Wolgast, la chance a encore une fois été de notre côté, il ne pleut qu’une fois le voilier amarré au port de la Schlossinsel.

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Jour 5 – Stralsund – Seedorf Rügen (Allemagne)

Message from Elisabeth and Pia in German !

Tag 5 hat heute Morgen ganz gemütlich begonnen. Nach dem Frühstück haben wir uns auf den Weg in die Altstadtgemacht. Nach einem Stadtbummel haben wir uns einen Kaffee auf einer sonnigen Terrasse mit Blick auf das historische Rathaus gegönnt. Zurück auf dem Boot konnten wir uns darüber freuen, dass Miguel und Evarest zwischenzeitlich einige Reparaturen (Vorderlampe, Spinnacker,…) erledigt hatten.

Da die Durchfahrt unter der Brücke hindurch nur fünf mal täglich möglich ist, mussten wir pünktlich los. Um 12:20 segelten wir mit vielen anderen Booten in den Strelasund Richtung Rügen.Obwohl wir als letzte starteten, konnten wir schnell an Fahrt gewinnen und die anderen hinter uns lassen: Pia auf der Überholspur!!

eli&pia main sail

Elisabeth and Pia in the mainsail !

Nach einer Teambesprechung wurde die ursprüngliche Route ein wenig angepasst: Lauterbach adieu – Seedorf voraus! Die Fahrt vorbei an der Küste hat unsere Neugier geweckt: Mehr davon, bitte! Die bewaldete und felsenreiche Küste sieht vom Boot aus traumhaft schön aus. Nach ungefähr sechs Stunden (ohne Regen!) war Seedorf in Sicht; ein kleines verschlafenes Dörfchen an der Südküste. Leider spielt jetzt das Wetter nicht mit: Es regnet und wir können nicht wie geplant planschen. Egal – wir haben uns unter Deck verzogen und geniessen das Bootsleben bei ein paar Bierchen. Heute Abend gibt’s deutsche Küche: Rotkohl, Bratwurst und natürlich Knödel. Mhmhmhmm!!! 🙂

Stralsund Altstadt

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Jour 3/4 – Heiligenhafen – Stralsund (Allemagne)

Initialement on avait prévu de partir tôt pour Gedser (Danemark) ou Warnemünde (Allemagne) à l’embouchure du fleuve qui mène à Rostock. Les rafales de vent sérieuses ici à Heiligenhafen auront eu raison de nos ambitions, on retarde le départ jusque ce soir, et on ralliera Stralsund en une étape.

Départ à 20h pour les 95 MN jusqu’à Stralsund. On évite chanceusement les premiers grains (gros nuages orageux avec rafales de vent et surtout beaucoup de pluie), mais alors que Evarest et Pia assurent le quart, on ne peut éviter des trombes d’eaux. Ma décision de prendre un ris plus tôt se révèle judicieuse, le vent souffle à 25 noeuds (40 kmh) de nouveau et Mambo Tango à plus de 8 noeuds (15 kmh).

Trajet Heiligenhafen – Stralsund – 90 milles nautiques en 18 heures ! Et beaucoup de grains !

Ce temps de chien prend le dessus sur les estomacs féminins, Evarest assure un travail d’orfèvre: prise de ris, affalage gênois, barrer pendant des heures….

Le jour se lève et Pia retrouve ses esprits et prend la barre alors qu’on zigzagge entre les centaines de bouées délimitant l’entrée de Rügen. Petite omelette pour le petit déjeuner en navigation.

Arrivée à 14 heures à Stralsund. Après un bon spaghetti carbonara, tout le monde s’écroule pour une sieste de 2 heures. La ville est magnifique ! C’est une ville de la période hanséatique, les bâtiments sont imposants !

The team !

The team ! – Miguel, Evarest, Pia et Elisabeth

il pleut

Jour 1 – Bruxelles – Kiel (Allemagne)

Avertis que les trains allemands sont trop rarement à l’heure, nous avons attendu 2 heures notre correspondance à Cologne. Enfin arrivé à Kiel, c’est le bus 41 (ou 42) qui nous emmène de la gare jusqu’à la marina Düsternbrook. Elisabeth et Pia reviennent quelques minutes après notre arrivée en taxi du Aldi avec quelques provisions pour la semaine. Le soleil est radieux et le premier apéro de la semaine commence !

Croisière d’été en mer Baltique à la voile

Départ de Kiel (Allemagne), changement d’équipage à Gdansk (Pologne), et arrivée à Stockholm (Suède). J’essaierai de vous tenir informés tout au long de mon périple de 3 semaines à bord de Mambo Tango, un Dehler 39 du club de voile belge Milles à Bord (www.voiles.be).

Il y a 750 milles nautiques ( 1350 km) à parcourir. Partant d’Allemagne, on longera la côtE polonaise et ses lacs intérieurs ( Szczecyn) jusqu’à Gdansk (proche de la frontière biélorusse), avant une longue traversée vers l’île de Gotland (Suède) et enfin de trouver notre chemin à travers un labyrinthe de plus de milles îles pour arriver à Stockholm.

Les plus grands défis seront probablement de nous faire comprendre par nos amis polonais, d’obtenir des bulletins météo fiables, et d’éviter de perdre mon seul équipier aux bras d’une Polonaise.

Pia, Elisabeth et Evarest seront de la partie au début. Mno, Pierre, Giulia et Fanny termineront le voyage ! A bientôt !

Voilier en mer Baltique, voici le parcours !

Départ Kiel (Allemagne), changement d’équipage à Gdansk (Pologne) et arrivée à Stockholm (Suède)

Stage Grand Voile aux Glénans Paimpol (récit & vidéo)

Quatre jours de pur bonheur, au plus près des cailloux sans moteur dans l’Archipel de Bréhat avec deux Djangos de la base Lula et Sailor !

Au programme un enchainement de chenaux, la Trinité, le Ferlas, le Kerpont et le chenal de l’Île Verte.

Le stage Grand Voile est très agréable à encadrer pour un moniteur, car les stagiaires sont tous motivés, cela permet de progresser rapidement. Nous sommes restés dans l’Archipel de Bréhat, ce qui favorise l’apprentissage car le courant, la marée, la lecture de carte et les manoeuvres incessantes sont inévitables !

Sailing to London 2012 – J5 – Ramsgate – Nieuwpoort

Il est 5h et on déjà à 2 milles nautiques de Ramsgate, le vent est encore trop mou mais toutes les prédictions indiquent que cela va souffler ! Mno, Pauline et Sam sont de quart et le réveil trop matinal semble laisser quelques traces.

SeaLord arrivant à Nieuwpoort

SeaLord arrivant à Nieuwpoort

A peine une heure plus tard, le vent souffle à 25 noeuds et SeaLord monte en vitesse, il est à peine 13h30 quand nous arrivons à Nieuwpoort, juste à temps pour que les parents de Mno nous accueille.

Sailing to London 2012 – J4 – Chatham Martime – Ramsgate

Pâques ! Aline et Mno ont prévu le coup, le pont est recouvert d’oeufs en chocolat pour fêter l’occasion ! Après un English Breakfast et une ballade dans cette petite ville du Kent, on reprend la mer. C’est le calme avant la tempête ! J’ai beau annoncé qu’il y aura du vent fort tout à l’heure, personne ne me croit. Pour ajouter un peu de piquant, on prend un petit raccourci, The Swale river, et on passe en dessous d’un pont levant et de ligne éléctrique, probablement plus proches que mes calculs ne l’ont fait croire.

Pont qui se lève...

Pont qui se lève sur la Swale River

On longe les falaises de Margate et il ne reste vraiment plus beaucoup d’eau en dessous de la quille, à peine 40 cm et la marée descend encore…. il faut vraiment que j’arrête de jouer à rase banc de sables ! Ou alors il faut que j’achète un dériveur intégral. Entrant dans le port de Ramsgate, notre prédiction se révèle correcte, il n’y a pas assez d’eau, on attend une vingtaine de minutes au milieu du port avant d’accéder à la marina. C’est l’heure d’aller au pub !