Partis à 22 heures la veille, nous foncons de nouveau au portant pour effectuer les 100 MN entre visby et Nynhamn. Les nuits sont particulièrement agréables, elles sont courtes et les étoiles filantes fusent. Le soleil disparait vers 22 heures pour se lever vers 3 heures du matin. Nous apercevons la pointe sud de Oja vers 8 heures. Deux heures d’empannages sous spi plus tard, nous jetons l’ancre dans une première baie désertique.

Spi assymétrique et la grand voile en ciseau
Aaaaah. On comprend tous pourquoi on aime le bateau. Autant les fuites des hublots, les quarts de nuit sous la pluie (entre Hel et Visby), le lait qui se renverse dans le frigo sont des désagréements, autant nous profitons pleinement de ce premier mouillage isolé.
Après une heure de contemplation bouche-bée, nous lisons tous notre livre préféré (Pancrole pour Pierre, Follet pour Mno et Miguel, de Maupassant pour Fanny et FForde pour l’italienne Giulia). Le chef cuistot Pierre, 1 heure durant, fait sauter des crêpes dans sa poêle. Après la sieste digestive, nous naviguons encore une dizaine de milles nautiques vers une nouvelle crique, tout aussi jolie mais nettement moins désertique, il y a une quinzaine de voiliers. Nous croisons en chemin un voilier francais un Ovni et une vedette de l’armée nous dépasse à gros coup de klaxon.
Le navigateur du bord doit être particulièrement vigilant, les cailloux à fleur d’eau se comptent par millier et toutes les îles se ressemblent. Heureusement il n’y a pas de marée ni de courant.

Navigatrices qui étudient la carte !
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