TERRE EN VUE
Message pour les familles:
Alors que jeudi passé, nous essuyons grain après grain, le club de nudistes ayant même pris un place pour la journée entière sur le pont, certains faisant même leur linge, curieux pour des nudistes n’est-ce pas. Vendredi a vu le retour du soleil, grand séchoir dehors, le chef
de bord ayant mis son haro sur le séchage des vêtemenst dans le carré, qui aimerait avoir le slip de … dans la figure pendant qu’il cuisine pour la communauté.
Les journées se sont suivies à une vitesse dingue, notre progression journalière a été de 142, 93, 136, 189, 181, 168, 160 milles par jour. Tour à tour, un équipier a présenté un sujet à l’équipage, on a parlé de préparer et vivre sa retraite, de comptabilité, de généalogie, de fonds d’investissement, un cours de photographie… etc.
Grand moment également, lorsqu’on a remonté au bout de notre ligne une dorade énorme, de 1m20, les Zébuleux ont dégusté des filets pendant 2 jours.
L’avitaillement bien fait à Ténérife a permis de garder des fruits frais jusqu’à mercredi (la veille de notre arrivée) et d’avoir un premier mauvais repas (reconnu unanimement) seulement mardi, avec des lentilles préparées par Aymeric… La veille, il nous a gratifié d’un départ au lof (coucher le bateau sur l’eau dans une survente) au moment du déjeuner, toute la vaisselle a volé en éclat sur Miguel, pas de chance pour son short et pour la salade pommes de terre préparée par Jean-Marie, qui contaminée par les débris de verre a rejoint les dorades à l’eau.
Chaque jour, on fait notre pain, les spécialistes sont sans conteste David et Mael, Miguel fait aussi régulièrement un cake (il nous reste des oeufs) et David a repris sa recette et a ajouté du gingembre ! Vous l’aurez compris, l’estomac est primordial pour un marin transatlantique, surtout lorsqu’on fait des journée à 7.5 noeuds de moyenne sur la route directe, soit au moins 8.5 noeuds sur l’eau. Dès que le temps le permet, notre spi blanc est en tête de mât et nous fait gagner quelques milles supplémentaires, on l’a gardé 30 heures
d’affilées (jusqu’au départ au lof de Aymeric). On est même devenu spécialistes de l’affalage d’urgence, Jean-Marie se trouvant systématiquement dans la descente à ranger le spi dans le sac pour le renvoyer le plus vite possible, et Sylvain reprenant à grandes brassées le spi au moment de l’affalage, et Maurice qui essaie de ne pas laisser filer la drisse trop vite pour que le spi ne valse à l’eau.
Peu de dauphins, voire pas du tout ces derniers temps, mais énormément de poissons volants, le soleil se couche de plus en plus tard. Maurice, Sylvain, Aymeric, Maël et Miguel sont devenus des assidus de la belotte, si bien qu’ils réquisitionnent parfois des non-beloteurs pour manoeuvrer pendant la partie qui ne peut être interrompue.
Et voila cette grande traversée touche à son but nous voila à 59 milles du port du Marin nous y arriverons probablement en début de soirée heure locale (- 5 heure /France) notre position à 16h Ut : 14°N03,1 – 59°W57,5.
L’équipe Zébulon fier d’avoir accompli son rêve… !!!!