J+32: Cambusier sur un voilier tout un métier

Aujourd’hui je suis cambusier, entre la vaisselle (3 fois), le pain, le cake, la semoule, le riz curry, le spi et le reste, peu de temps pour vous écrire, voici le mail hebdomadaire que j’ai rédigé pour les familles de mes équipiers. En plus je suis désormais de quart de 2 à 7h du matin… la galère car le spi est interdit de nuit par les Glénans, ce que nous respectons désormais car le début de nuit est très noir, on ni voit rien.

Position de Zebulon à 16h ce jeudi 25/11; 15N31 28W28. Encore 1880 MN
jusqu’au Marin en Martinique.

Vendredi soir, jour de fête sur Zébulon, tout l’équipage se régale avec
des galettes complètes, des oeuvres de Sylvain et Maurice. Ce qui est
superflu valse par dessus bord, Aymeric se débarasse d’un saladier et
Jean-Marie de l’économe, tandis qu’un mystérieux individu vole le
bouchon de la bouilloir.

Nous apprenons en vain le mauritien au cas où on rencontrerait des
pêcheur à la Kalachnikov et la décision est prise de s’arrêter au
CapVert, à la plus grande joie du belge de chef de bord qui avait mis
cela à son agenda depuis plusieurs mois. Il faut dire que la météo nous
y a contraint, et que même les autres bateaux nous imitâmes.

Le vent molissant, l’arrivée au cap vert lundi midi, accompagnés par des
poissons volants et des geiser de baleine, nous fait un bien énorme, en plus nous avons le ventre plein après le brunch. Les officiers du bord, Maël et Miguel, décident après 5 min que l’escale sera prolongée jusqu’au lendemain après-midi.

Après les formalités de douanes et d’immigration pour le capitaine, quelques réparations menées par Jean-Marie et David (notamment le vit de mulet, axe qui tient la bome au mat), une plongée sous marine pour Mael pour verifier nos appendices, nous profitons de la ville. Certains se ruent directement sur les langoustes, d’autres se promènent d’abord dans Mindelo (ile de Sao Vicente) avant de les déguster le soir. Maurice et Jean-Marie s’occupent d’un avitaillement, Aymeric et David de matériel de pêche sois disant performant. Le cap vert, étrange mélange d’Afrique
et Caraïbes, dont les habitants parlent quasiment tous francais, aura été une escale inoubliable mais il nous faut être de l’autre côté dans 17 jours, alors départ mardi 17h. Le port nous salue avec ses coups de sirènes, nous hissons les voiles et le spi dans l’avant port, alors que Périne vient d’arriver.

L’état de grâce des Zébuleux continue, les yeux grand ouverts, la plupart des équipiers se transforme en touriste japonais, et sort les appareils photos, au moment de longer les magnifique côte de sao vicente, de haute falaise verte. La nuit est difficile dans la pétole (sans vent).

Mercredi, la galère sans vent et sans poisson au bout de notre ligne continue, mais une dizaine de globicéphales vient nous saluer ! Le repas du midi à peine terminer, c’est la baignade générale avec les dauphins ! David avec son appareil encore plus high tech nous régale de quelques vidéo sous marines et les autres profitent de ses quelques dauphins qui nous tournent autour et viennent jouer avec le parre-battage qu’on traine derrière.

Mercredi soir, nous croisons un oceanis 43 qu’on avait à l’oeil depuis le départ, on apprend que chaque fois qu’on prenait trop d’avance, ils allumaient le moteur pour nous rattraper !

Nos soucis principaux en ce jeudi 25 sont d’éviter les coups de soleil et d’attraper un fichu poisson, honte à nous, alors que tout le monde semble pêcher, nous restons sans rien.

bref, ca plane pour nous !!!

à la semaine prochaine

les zébuleux heureux

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