Le Bélize fait figure d’exception en Amérique Centrale. Tout d’abord, c’est le seul pays anglophone, et ensuite il ressemble bien plus à la Dominique ou Sainte Lucie qu’à ses voisins Mexique ou Guatemala. Nous sommes de retour aux Caraïbes, ambiance rhum punch, rasta, afro et reggae. On se salue en faisant high five en se touchant les poings.
Belize City
Belize City n’est plus la capitale officielle du pays mais en reste le centre névralgique. La ville nous rappelle Bridgetown à la Barbade ou Roseau en Dominique. En 15 minutes on en a fait le tour et il n’y a pas grand chose à voir. La nouvelle capitale, Belmopan, en plein milieu de la campagne est encore moins animée. De Bélize City nous prenons un water taxi jusqu’aux îles coralliennes et récifs au large. C’est là tout l’attrait du pays, de nombreux minuscules lopins de terre entourés d’eau turquoise.
Caye Caulker
Caye Caulker est un haut-lieu touristique au Bélize. L’île surpeuplée de 8 km de long et quelques centaines de mètres de large est réputée bon marché, tandis que Ambergris Caye est la destination luxe. En débarquant du Water Taxi, une affiche nous rappelle à la dure réalité caribéenne – Welcome to Caye Caulke – GO SLOW. Comme le créole Pani Pwoblem, ici tout se vit au ralenti mais sans oublier le business. Tout est hors de prix. Au supermarché, comptez 4 eur le paquet de pâtes et 8 eur le pôt de sauce, 2 eur la bière…. Oh joie.
Nous n’avons pas vraiment aimé Caye Caulker, surpeuplée et une ambiance touriste de masse. Il n’y a pas de plages sur l’île, du coup on se pose entre deux averses sur des pontons pour faire bronzette ou nager.
Conseils pour Caye Caulker
N’y allez pas… En tous les cas ne faites pas de détour pour y aller, il y a plein d’autres endroits dans les Caraïbes plus jolis, moins cher et plus relax.