Chaque été, les fans de voile suivent avec intérêt la Solitaire du Figaro, pour moi la plus dur et plus belle course au large. 45 monotypes* se lancent en solitaire pour 4 étapes, de 4-5 jours. La première partira demain, entre Le Havre et Gijón en Espagne.
2ème étape : Gijón (Espagne) – Brest
3ème étape : Brest – Kinsale (Irlande)
4ème étape : Kinsale – Cherbourg
La difficulté de la Solitaire s’explique par 2 paramètres :
– Tout d’abord, la course se joue en parcours semi-côtier, les marins n’ont absolument aucun répit, ils doivent sans cesse veiller au grain, changer de cap régulièrement, tenir compte d’une navigation complexe, entre les courants et les cailloux.
– La durée des étapes est particulièrement vicieuse, à moitié entre le sprint, d’une grosse journée, et la longue course au large.
Les coureurs dormiront durant les étapes par période de 7 min voire 20 min lorsque tout va bien. Le repos de plus d’une heure ne sera possible que lors de la traversée du golfe de Gascogne ! Vous l’aurez compris, les concurrents navigueront dans un état d’extrême fatigue, l’entrainement dans ces cas-là est primordial, il s’agit de répéter les situations au maximum, afin que malgré l’épuisement, les manœuvres soient effectuées correctement !
Pourquoi un post à propos de la Solitaire ? Et bien parce que c’est la plus dure et la plus belle course au large en solitaire. Ensuite, le circuit Figaro est relativement accessible, pour 150 à 200 kEUR par an**, il est possible d’y participer ! Les autres temps fort de la saison sont Marseille – Istanbul et la transat AG2R.
Je suivrai la course sur http://www.lasolitaire.com .
Miguel
* Soit 45 bateaux identiques, le Figaro Bénéteau 2.
** Si vous connaissez un Sponsor désireux de miser sur un Belge…vous connaissez mon numéro !