Archives de catégorie : A terre

Voyage a terre … ca arrive aussi !

Cuba – entre drame et charme !

Cuba nourrit beaucoup de fantasmes et de préjugés, surtout depuis le réchauffement des relations diplomatiques entre Etats-Unis et la plus grande île des Caraïbes. Impossible de se faire une idée claire de la vie cubaine avant de se rendre sur place…

Cuba est aussi la dernière étape de notre périple de 6 mois, il y a d’abord eu la transat à bord de Tikehau (entre Bretagne et Martinique), les Antilles (Guadeloupe, Dominique, Martinique, Ste Lucie, et St Vincent & les Grenadines), et l’Amérique Centrale à sac à dos de Panama jusqu’au Mexique et Cuba.

 
Histoire Cubaine du 20ème siècle 
 

Trois hommes marquent l’histoire de Cuba au 20ème siècle. Batista, Fidel Castro et Che Guevara. Fulgencio Batista, est le chef militaire qui dirigea Cuba de 1933 à 1944 et de 1952 à 1959. Sous son pouvoir, Cuba s’américanise considérablement et la Havane est envahie par des milliers d’américains à la recherche de débauche, La Havane se transforme en une sorte de précurseur à Las Vegas. En 59, Castro renverse le régime de Batista avec l’aide du Che. Tous deux alors poussés par un idéal communiste, ils se mettront très rapidement les USA à dos en privatisant les hôtels et casinos. Le point d’orgue de ces tensions fut la crise des missiles russes en ’61 qui mena à l’embargo américain dont l’île a tant souffert.

Fidel devint le leader de Cuba pour près de 50 ans avant d’être remplacé par son frère Raul. Le Che se retrouva rapidement ministre dans l’administration Castro, et même directeur de la banque centrale alors qu’il n’avait aucune connaissance économique. Peu attiré par le confort et l’opulence, le médecin argentin quitta rapidement l’île pour retrouver son rôle de chef révolutionnaire. Il tenta d’abord d’installer un régime marxiste au Congo belge, puis alla en Bolivie où il se fit capturé puis assassiné par la CIA.

La Havane – de décadence à romantisme 
 

Dans notre vol entre Cancún et la Havane, les passagers embarquent fours, micro-ondes ou frigos car ils sont introuvables sur l’île. À notre arrivée à Cuba, le seul distributeur de billets de l’aéroport accepte heureusement ma carte visa et nous donne des précieux CUC, la monnaie « convertible » pour touristes. Dans le hall des départs, nous abordons un couple qui finit son voyage. Ils nous donnent (enfin on leur extorque) leur routard et nous recommandent à la Havane de loger Chez Fragnol la casa de los amigos, située dans le quartier du Vedado à côté de l’ambassade suisse (redevenue ambassade américaine le 14 août 2015).

Chantal, propriétaire française de notre casa particular, est mariée à un Cubain et nous pouponne comme si nous étions ses enfants. Elle nous explique tous ses bons plans sur l’île, comment la vie est difficile car tout doit s’acheter au marché noir et confie également faire son shopping à Cancún. Chez Fragnol, le petit déjeuner est royal et le dîner succulent. On regrettera d’avoir mangé un soir en ville dans un restaurant touristique au lieu de manger à la casa chez l’excentrique Chantal.

Se promener à la Havane est comme un retour dans les années ’50. Les magnifiques immeubles sont souvent en ruine, il n’ont connu de restauration depuis les fifties, les voitures sont soit des vieilles américaines avec de gros moteurs très polluants, des petites russes (Lada) ou des nouvelles françaises (Peugeot). Ce n’est pas seulement l’embargo qui empêche les Cubains de se développer, c’est aussi le régime qui impose des taxes très élevées sur les importations (une voiture neuve y coûte 2 fois plus chère que chez nous).

Nos lieux préférés sont la fort touristique Calle Obispo et les nombreuses places dans le centre historique, le Malecon, la digue au bord de mer longue de plusieurs kilomètres où les havanais se retrouvent en soirée pour jouer de la musique ou flirter; l’usine à cigares Partagas ou encore l’hôtel Inglaterra devant lequel de nombreuses (voitures) américaines attendent d’emmener des touristes pour un tour de la ville.

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Viñales – à cheval au milieu des mogothes

Après 3 nuits à la Havane, nous prenons les bus « touristiques » viazul jusqu’à Viñales. Située à l’ouest de la Havane, la région de Viñales est relativement riche et verdoyante. La moitié des maisons de la petite ville se sont transformées en casa partciular. Nous logeons pendant trois nuits chez Mayi et Yeyo, un couple extrêmement accueillant et bienveillant. Un gros orage justifie une siesta pour notre première après-midi par ici. Même si Viñales a beaucoup de restaurants dans la rue principale, on mange mieux dans les casas. Yeyo, ayant travaillé comme cuisinier dans un hôtel réputé, nous prépare pour le dîner notre deuxième langouste du séjour, avec une sauce tomate délicieuse. Le troisième soir on aura un magnifique morceau de canard !

Le second jour à Viñales, c’est à cheval que nous explorons la campagne autour de la ville. Les paysages me rappellent un peu la région de Yangshuo / Guilin en Chine avec d’imposants mogothes. Nos chevaux connaissent tellement la balade par cœur qu’il est inutile de les diriger, ils sont en mode pilote automatique. On s’arrête en haut d’une colline pour admirer la vue et boire un coco loco, noix de coco avec rhum et miel. Toujours à cheval, on visite une grotte et enfin on s’arrête chez des cultivateurs de tabac et de café. L’après-midi on se repose à notre casa après un lunch tapas où nous avons discuté avec un Anglais et une Néo-Zélandaise. C’est la première fois en trois mois de voyage sac à dos qu’on ose véritablement ne rien faire pendant quelques heures. Il n’y a même pas internet. Tous les soirs, la fête se passe à la casa de la musica. Des locaux et des touristes dansent de la salsa comme de véritables professionnels, nous nous contentons de boire des mojitos et d’admirer le spectacle.

Le lendemain, Geneviève et Laurent nous embarquent dans leur voiture pour un roadtrip. On commence par la ferme de Robainas où un excellent guide nous explique ce qu’il faut savoir dans un parfait français. Il n’est pas peu fier de nous montrer des photos souvenirs des venues du chanteur Sting et de Gérard Depardieu. Obélix y aurait dévoré 3 poulets et fumé cigare sur cigare durant toute une aprem avec le propriétaire Hiroshi Robainas.

Pendant l’hiver, on cultive le tabac qui sert à la fabrication des cigares. En 45 jours à peine, un plant de tabac atteint une hauteur de 2 mètres, s’en suit la récolte des 18 feuilles de tabac, 2 par semaine par plante (donc 9 semaines en tout), le séchage et puis vient la fermentation des feuilles. Ce procédé comporte de hauts risques de moisissures ou d’incendies. Le tabac est ensuite empaqueté dans des caisses de feuilles de palmiers et vendu pour 90%’à l’état. C’est le gouvernement cubain qui contrôle fabrication et vente des précieux cigares. Le tabac sera d’abord conservé pendant 1 à 3 ans dans des chambres climatisées avant d’être roulé pour faire des cigares.

Après la ferme à tabac nous roulons jusqu’à Cayo Jutias. Belle plage à 60 km de Viñales. La plage est plutôt belle, l’eau quasi bouillante mais le snorkeling n’est que moyennement intéressant. Un violent orage met un terme un peu prématuré à la bronzette. Dans la voiture, Geneviève et Laurent qui viennent d’Ardèche, nous racontent avec beaucoup d’enthousiasme leurs précédents voyages, en Inde ou au Pérou dans les années ’80.

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Playa Larga – découverte de la plongée sous marine
 

Nous rallions Playa Larga en taxi collectif avec deux Français. C’est plus rapide et moins cher que les bus viazul. En chemin pour Playa Larga, notre chauffeur s’arrête au bord de la route dans une ferme. Il s’agit en fait d’une pompe à essence – marché noir. Le fermier siphonne d’abord les camions de l’état qui s’arrêtent chez lui, en donnant un petit billet au chauffeur, avant de revendre le fuel aux chauffeurs de taxi.

A Playa Larga, nous sommes à nouveau reçus comme des rois dans notre casa particular – El Varadero – avec vue sur mer. Playa Larga est située au fond de la baie des cochons, lieu d’un débarquement improbable en avril ´61 de 1.500 belligérants cubains soutenus par l’administration Eisenhower/Kennedy. La mission avait pour but de renverser le régime castriste échoua magistralement.  La ville est morte, un pauvre resto bar, quelques casas particular, et comme d’habitude pas de magasins. Tony et Osmara, nos hôtes nous recommandent le club de plongée / snorkeling.

L’activité du deuxième jour sera donc le snorkeling ! Arrivés sur place, voyant une vingtaine de touristes choisissant leurs tenues de plongée et pour ne pas mourir abrutis, nous changeons nos plans et optons également pour un baptême de plongée. On s’attendait à du snorkeling en version mieux, on a été servi ! Le spot de Playa Larga est idéal pour la plongée car on part du bord de la plage et ensuite en pente douce, le fond progresse jusqu’à une paroi qui va de 30 à 300 m de profondeur. Notre moniteur nous explique d’abord les bases de la plongée, fonctionnement du détendeur, communication par signe, etc… La première plongée, nous descendons jusqu’à 6-7 m avec un groupe de 8 plongeurs. Un gros mero, poisson de 2 mètres d’envergure nous suit pendant une dizaine de minutes. L’eau est chaude, les coraux préservés, … Bref l’éclate !

L’expérience est tellement incroyable que nous enchaînons avec une deuxième plongée deux heures plus tard. Nous sommes en plus petit groupe et descendons jusqu’à 15 mètres de profondeur pour voir une épave d’un navire. L’émerveillement devant les poissons, coraux… est tel que nous prolongeons notre séjour à Playa Larga pour faire deux nouvelles plongées le lendemain. Pour la première, à une vingtaine de mètres, nous allons vers une deuxième épave et voyons une murène  un peu agressive et passons ensuite par un petit tunnel à travers la roche. Mno est particulièrement à l’aise et ne consomme que très peu d’oxygène. Pour notre quatrième et dernière, nous descendons jusqu’à une trentaine de mètres de profondeur le long de la paroi au milieu de la baie. Pour la première fois, nous ne voyons même plus la surface de l’eau cristalline.

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Trinidad – ville coloniale surchauffée 
 

Alors qu’on attend le bus Viazul, à un carrefour à Playa Larga, nous nous regroupons avec d’autres voyageurs pour prendre un taxi collectif. En plus d’être plus rapide, cela nous permet de faire une courte escale pour se ballader dans le centre de Cienfuegos. Des rabatteurs particulièrement malicieux nous harcèlent quelque peu à notre arrivée à Trinidad. Ils prétendent être de la casa qu’on a réservé, ou que cette casa est déjà complète … Finalement un jeune homme sur un tricycle vient nous chercher pour nous emmener à la bonne casa. C’est une très belle maison coloniale avec une courette intérieure. La chaleur à Trinidad est écrasante et la limonade de bienvenue est salvatrice.

La plage Ancon au sud de Trinidad n’a que peu d’intérêt, trop bondée, transats réservés pour un hôtel, et surtout rien à voir dans l’eau. Nous préférons déambuler dans le centre de la ville en fin de journée, et entrer dans de nombreux anciens palais coloniaux. Après le dîner, tous les touristes convergent vers la Plaza Mayor et la casa de la musica. L’ambiance y est moins dansante qu’à Viñales.

La vallée de los Indigenos est située à quelques kilomètres de Trinidad est magnifique. Pour une fois on négocie mal notre coup, payant beaucoup trop un chauffeur de taxi et un guide alors que ce n’est qu’à quelques kilomètres… Cette vallée connut autrefois une importante industrie sucrière. La tour 45 m de haut servait à surveiller toute la vallée et à signifier avec des cloches le début et la fin du travail.

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Varadero – dans la lignée des Tenerife et Cancún – en très low cost
 

Le couple argentin avec qui nous partagions la casa à Trinidad nous propose de les accompagner en voiture jusqu’à Varadero. C’est ainsi qu’on se retrouve six heures en route jusqu’à Varadero, station balnéaire low cost au nord de Cuba. Nous demandons une chambre dans le premier hôtel que nous voyons, c’est un all-in. Il est envahi par des Canadiens qui s’y plaisent. Deux nuits et une journée suffiront largement à notre malheur. On se console avec la belle plage et l’eau cristalline dans laquelle nous nageons beaucoup.

Nous passons la dernière nuit de notre voyage chez Chantal à la Havane pour se faire dorloter avant de rejoindre l’aéroport dans une américaine décapotable – wahoo !

Conseils pour visiter Cuba
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  • Allez y tout de suite maintenant !
  • Go slow – à la cubaine, acheter les billets viazul nous a pris une demi-journée, il faut faire avec… Ne faites pas de planning stricte à l’avance
  • Louer une voiture est un mauvais plan, c’est très cher, et on peut être ennuyé sur la route. Il vaut mieux prendre des taxis, même pour les longues distances
  • Les immanquables sont Vinales, Trinidad et la Havane, mais n’ayez pas peur de découvrir la plongée à Playa Larga
  • Même si Cuba est plutôt pauvre, le séjour sur place ne sera pas donné, car les impôts sont très élevés sur les casa particular…
  • Évitez Varadero, vraiment !

Yucatan – bien plus que Cancun

Le Yucatan possède de nombreux sites magnifiques mais a sur-développé le tourisme de masse. Nous avons visité le Mexique après le Bélize et avant Cuba.

Laguna Bacalar – les 7 variantes de bleu

Ayant la lenteur et le coût exorbitant des formalités douanières entre Bélize et Mexique encore à travers la gorge, nous improvisons une escale à la Laguna Bacalar. La lagune intérieure est située au sud de la péninsule du Yucatan et réputée pour ses nuances de bleu. Nous n’y passons que deux jours mais c’est un lieu où l’on serait bien resté plus longtemps. Nous faisons d’abord le tour de lagune à vélo, on s’arrête à un Cenote (trou très profond rempli d’eau relié via un tunnel sous-terrain à la lagune) puis dans un hôtel chic pour le petit déjeuner. Le lendemain, c’est sur un petit bateau que nous explorons rapidement la lagune. Les autres touristes sont essentiellement des Mexicains.

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Tulum & ses ruines

C’est en bus que nous rejoignons Tulum depuis Bacalar. Ils sont propres, rapides, confortables, de même que les autoroutes, cela change du reste de l’Amérique Centrale !

Probablement blasés par les merveilles du Guatemala ou du Nicaragua, ainsi qu’effrayés par les milliers de touristes, Tulum ne nous laisse pas un souvenir génial. Pourtant les ruines d’une cité Maya au bord de la mer des Caraïbes à Tulum forment un site impressionnant.

La plage de Tulum est ‘pas mal’ (on préfère certains endroits plus sauvage au Nicaragua, Panama…) et le centre-ville a de nombreux magasins / restos. On a particulièrement aimé aller à vélo jusqu’aux ruines / la plage depuis la ville.

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Valladolid et Chichen Itza

Chichen Itza est une ancienne ville maya située entre Valladolid et Mérida, c’est l’un des sites archéologiques les plus importants et les plus visités du Yucatan. Il est aussi carrément imposant. Une belle turista et une chaleur écrasante nous empêchent de profiter pleinement du site. Chichen Itza nous rappelle Tikal en moins sauvage et mieux entretenu. Et n’oubliez pas de rajouter quelques milliers touristes !!

Valladolid est une ville a priori sans intérêt au centre du Yucatan. Il est agréable de s’y promener sans but précis. Les bâtiments sont beaux et en bon état, il y a quelques musées et galeries qui valent la peine d’être vues. Ce que nous préférons, c’est de rester sur la place du village en fin de journée, moment de prédilection pour les Mexicains de se retrouver.

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Cancun – les maux du tourisme de masse

Cancun est le lieu parfait pour se dorer la pilule au soleil en hiver, vol pas cher depuis l’Europe, hôtels en abondance, un peu de shopping, une belle plage (mais des vagues et des sargasses)… La bien nommée zona hotellera est un magnifique banc de sable qui protège une large lagune intérieure. Cette zone a malheureusement été lotie à tout va.

Le soir, nous passons une super soirée sur une petite place dans le centre. Sur une estrade, un groupe enchaîne des danses traditionnelles et de nombreuses aubettes proposent burritos ou tacos. On n’aura pas le temps d’aller à l’Isla Mujeres au large de Cancun qui vaut apparemment la peine !

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Bélize – anticlimax !

Le Bélize fait figure d’exception en Amérique Centrale. Tout d’abord, c’est le seul pays anglophone, et ensuite il ressemble bien plus à la Dominique ou Sainte Lucie qu’à ses voisins Mexique ou Guatemala. Nous sommes de retour aux Caraïbes, ambiance rhum punch, rasta, afro et reggae. On se salue en faisant high five en se touchant les poings.
Belize City
 
Belize City n’est plus la capitale officielle du pays mais en reste le centre névralgique. La ville nous rappelle Bridgetown à la Barbade ou Roseau en Dominique. En 15 minutes on en a fait le tour et il n’y a pas grand chose à voir. La nouvelle capitale, Belmopan, en plein milieu de la campagne est encore moins animée. De Bélize City nous prenons un water taxi jusqu’aux îles coralliennes et récifs au large. C’est là tout l’attrait du pays, de nombreux minuscules lopins de terre entourés d’eau turquoise.
Caye Caulker
 
Caye Caulker est un haut-lieu touristique au Bélize. L’île surpeuplée de 8 km de long et quelques centaines de mètres de large est réputée bon marché, tandis que Ambergris Caye est la destination luxe. En débarquant du Water Taxi, une affiche nous rappelle à la dure réalité caribéenne – Welcome to Caye Caulke – GO SLOW. Comme le créole Pani Pwoblem, ici tout se vit au ralenti mais sans oublier le business. Tout est hors de prix. Au supermarché, comptez 4 eur le paquet de pâtes et 8 eur le pôt de sauce, 2 eur la bière…. Oh joie.
Nous n’avons pas vraiment aimé Caye Caulker, surpeuplée et une ambiance touriste de masse. Il n’y a pas de plages sur l’île, du coup on se pose entre deux averses sur des pontons pour faire bronzette ou nager.
Conseils pour Caye Caulker
 
N’y allez pas… En tous les cas ne faites pas de détour pour y aller, il y a plein d’autres endroits dans les Caraïbes plus jolis, moins cher et plus relax.
Caye Caulker

Caye Caulker

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Guatemala – Au cœur de la culture Maya

Il nous fallut dix-huit heures pour relier Léon au Nicaragua à Antigua Guatemala. Départ à 2 heures du mat à Léon, 8h petit déjeuner au Honduras , de midi à 15h lunch et plage à El Tunco au Salvador et enfin arrivée 20 heures à Antigua. J’ai été surpris de la facilité avec laquelle nous avons passé trois frontières. Autre fait remarquable, nous avions internet gratuitement dans le minibus. Chose qui en Belgique ou en France n’existe pas encore…. On ferait bien de se poser des questions…
Antigua

Antigua

Antigua – ville coloniale au charme fou
 
La ville est en ébullition en ce dimanche à quelques semaines de Pâques. Les habitants des villages environnants ont tous convergé vers Antigua pour une grande procession religieuse de plusieurs heures dans les rues. Pour la reconstitution du chemin de croix du Christ, des centaines d’hommes, habillés en mauve, et de femmes, en noir, se relaient pour porter le Christ et sa croix ainsi que la Vierge Marie. Au sein de l’impressionnant cortège se trouvent aussi des hommes déguisés en « Romains » et plusieurs orchestres. Sur tout le trajet, les habitants dressent de magnifiques tapis de fleurs promptement nettoyés quelques instants après le passage de la procession.
En ce jour de fête, nous flânons dans les rues d’Antigua avec des milliers de Guates et quelques centaines de touristes. Les échoppes et les vendeurs ambulants ont de magnifiques sacs, pochettes ou autres objets artisanaux (?). Un vrai supplice pour les acheteurs compulsifs, on s’en sort avec quelques écussons, un t shirt et une nouvelle bandoulière pour l’appareil de Mno. La vue depuis le Cerro La Cruz sur la ville et les volcans autour est géniale. On lunche pour trois fois rien au Restaurante Rinco Typico (3a avenida nr 3).IMG_0710-0
Nous terminons cette journée bien remplie au café Sky avec Marie, une amie belge qui travaille ici. Cela nous fait très plaisir de parler belge, d’échanger sur nos expériences à l’étranger et de recevoir de bons conseils pour la suite de notre voyage au Guate.
Le lendemain nous visitons la Ferme macadamia. Elle a pour but de promouvoir la culture des noix de macadamia au Guatemala. Notre guide nous explique comment la ferme aide les agriculteurs du pays à changer de la culture du café à la lucrative noix de macadamia. La journée se termine avec une délicieuse raclette Suisse et un bon chardonnay chez Christophe ! Vive le bon fromage !
Procession de Pâques à Antigua

Procession de Pâques à Antigua

Procession à Antigua

Procession à Antigua

Laguna Atitlan – Lac, Volcan & authenticité
 
La Casa del Mundo est un magnifique petit hôtel construit au bord du lac Atitlan. La vue des chambres est bluffante et les nombreuses terrasses qui surplombent le lac sont extraordinaires. Nous n’y passons que 3 nuits mais on serait bien resté un mois entier. Le soir, la plupart des convives mangent autour d’une grande table d’hôtes des plats typiquement Guate. On rencontre un groupe de lycéens américains venus donner de l’amour pendant 4 jours à des enfants Guates. Après cette épreuve ils se reposent dans notre confortable hôtel.
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A 30 min de marche de la casa, se trouve le village de Santa Cruz. Il se démarque des autres villages autour du lac par son calme et son authenticité. Nous nous perdons quelque peu au retour et notre balade se transforme en rando périlleuse sur des pentes trop raides et trop glissantes.
À San Juan nous admirons le travail des femmes tisseuses. Elles nous montrent comment le coton se transforme en tissu. De la collecte, au filage, teinture et tissage. Ces femmes travaillent pour un modeste salaire d’une dizaine d’euros par jour. Le village voisin de San Pedro est un repère à touristes avec agences de voyages, hostels, bars et pubs d’où nous nous enfuyons rapidement.
Le lac n’ayant aucune sortie d’eau, et les conditions climatiques changeantes, ont entraîné une montée des eaux de 8 mètres en deux ans !!! Des centaines de maisons ont été prises par l’eau et celles au bord du lac ont perdu toute leur valeur. Il n’est donc pas anormal de voir le long des rives des toits de paille qui dépassent de l’eau, des pontons recouverts d’eau, etc.
Vue depuis la Casa Del Mundo

Vue depuis la Casa Del Mundo

La journée d’excursion jusqu’au marché de Chichicastenango est l’occasion de voir le pays en minibus. Sur place, des milliers d’échoppes vendent des produits d’artisanat local, souvent la même chose. Touristes et locaux se mêlent dans les étroites allées mais ne s’arrêtent pas auprès des mêmes vendeurs.
Pour notre dernier jour à la Laguna Atitlan, nous profitons de la vue depuis notre balcon à l’hôtel avant de rejoindre Panajachel. Après une crêpe bretonne, nous prenons un 4*4 jusqu’en haut des falaises autour du lac. Notre chauffeur a été à l’université et nous parlons avec lui des maux du Guatemala. D’après lui, trop de gens ont trop d’enfants dont ils ne peuvent s’occuper. La vue d’en haut est pas mal, mais lorsqu’on s’élance dans le vide en parapente, c’est carrément génial !! Pendant 40 min, Mno avec son pilote, et moi avec le mien, nous tournoyons entre falaise et lac. Cela nous donne envie de passer notre brevet de pilote en Belgique.

Parapente à Panajachel

Parapente à Panajachel

Parapente à Panajachel vue

Ascension du Volcan Acatenango – vue sur une éruption volcanique 
 
Telesforo et deux Hollandaises

Telesforo et deux Hollandaises

Telesforo a 47 ans, père de 5 enfants, il vit dans sa campagne natale à une heure d’Antigua. Depuis 12 ans, il est guide de montagne et fait 4 fois par semaine l’ascension du volcan Acatenango culminant à 3900 m, un sac de 25 kg sur le dos. Plus jeune, il a aussi travaillé une dizaine d’années comme chauffeur dans la capitale, Guatemala City. Telesforo nous raconte la chance qu’il a d’être guide, gagnant jusqu’à 350 Quetzal par jour (45€), quand d’autres ne gagnent que 50 ou 100 Quetzal (6 à 12€). L’homme ne se plaint pas. Il est fier de ses deux fils travaillant dans la construction au Tenessee (Estados Unidos). Le voyage clandestin depuis le Guatemala leur a coûté US$5.000 par personne, le plus grand coût étant le passage illégal de la frontière americano-mexicaine. Leur père aimerait leur rendre visite, mais il n’obtient pas de visa pour les States, et les frangins ne peuvent revenir tout de suite, étant toujours clandestins là-bas.
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Telesforo est notre guide privé pour l’ascension du volcan. Spontanément, il vient en aide à un autre guide qui accompagne deux Danoises et deux Hollandaises ainsi qu’un Costa Ricain. C’est donc à neuf, accompagnés des deux chiens de Telesforo que nous entamons les 6 heures et 1500 m d’ascension du volcan Acatenango. La vue au sommet doit être grandiose mais les groupes que nous croisons n’ont rien vu, la montagne étant prise dans les nuages. Telesforo a raté sa carrière de pitre, bien que nous comprenions parfaitement son espagnol, il illustre le moindre de ses propos par de grands gestes et de petits sketches. Nous sommes déjà à 2000 m d’altitude, si bien qu’il ne fait pas trop chaud.
 
Eruption du Volcan Fuego

Eruption du Volcan Fuego

Arrivés en haut, nous ne voyons absolument rien et il fait froid. A près de 4000 m d’altitude, on caille dès qu’on s’éloigne du feu de camp. Nos guides érigent vite trois tentes et après un petit coup de rouge, les filles se réfugient dans leur tente. Après deux bonnes heures d’attente, les nuages laissent place à une nuit étoilée, au loin dans la vallée plusieurs villages et la ville d’Antigua. A droite, une  forme noire se distingue, c’est le volcan Fuego pour lequel on est venu. Encore une demi-heure d’attente et il se réveille. Un bruit sourd, puis une immense colonne qu’on devine être de la fumée, et enfin le feu d’artifice. De la lave projetée en l’air qui rebondit ensuite sur les flancs du volcan. Fantastique grandiose magnifique … On en redemande. Pendant la courte nuit dans notre tente frigorifique, notre surhomme de guide dormant à peine, criera plusieurs fois pour nous avertir de nouvelles éruptions, et à chaque fois le même spectacle.
La descente le lendemain matin s’effectue en 2h30 à peine. Nous retournons à notre hôtel préféré à Antigua, la Quinta Lucia, pour une bonne douche et une sieste avant une nouvelle procession dans la vieille ville et un dîner au gastronomique Como Como. Il y avait même de la Hoegaarden sur la carte mais oh frustration quand la serveuse nous dit qu’ils n’en ont plus.
 

Semuc Champey – rivière bleue dans une vallée verte

Peut-être inspiré par la procession d’hier à Antigua, les 9 heures de trajet jusqu’à Semuc Champey se sont avérées un vrai chemin de croix car nous avions hérité des pires places dans le mini bus. Tout à l’arrière, sans place pour les jambes et donc les genoux dans les dents, et vu l’absence d’amortisseurs, encaissant chaque casse vitesse, trou ou pavé sur la voie comme un coup de massue dans le dos.
Vallée autour de Semuc

Vallée autour de Semuc

Nous logeons à l’hostel El Portal située dans le parc de Semuc Champey. Cette magnifique rivière bleue cristalline et vallée verdoyante est un sanctuaire au Guate. Après être monté jusqu’au Mirador, nous passons la journée dans les différentes piscines naturelles de Semuc. Vu les vacances prolongées du chef coq à El Portal (de notoriété publique que la bouffe y est exécrable), nous nous promenons en vain le long de la rivière à la recherche d’un comedor convenable. On se pose au bord du cours d’eau pour la fin de l’aprem. Trapèze au bout des bras, je me lance plusieurs fois dans la rivière une vingtaine de mètres plus loin. Tarzan n’en revient toujours pas.
Semuc Champey

Semuc Champey

Tikal, Flores & El Remate
 

ll fallut 11 heures de bus avec six Israéliennes insupportables pour rallier Flores depuis Semuc Champey. Ces championnes de la politesse, ordonnèrent d’abord au chauffeur d’aller chercher leurs valises pour les charger. Elles entrèrent ensuite dans la voiture avec pour unique salut, un agressif « this is my seat » dans un mauvais anglais. Vingt minutes plus tard, l’une d’elle réclame déjà un « baño », madame doit aller à la toilette. Ensuite le chauffeur (plutôt prudent) doit rouler moins vite, on réclame un arrêt McDo… Avant de mettre la musique israélienne à tue-tête dans le minivan pour quelques heures…. Suédois, Anglais et nous Belges nous regardons avec incrédulité. Malheureusement, nous constatons que la mauvaise réputation des jeunes voyageurs israéliens à la sortie de leur service militaire n’est pas usurpée.

Tikal Temple

Tikal

Les ruines de Tikal sont l’attraction phare de la région. Cet immense complexe de temples et pyramides mayas a commencé à se développer au quatrième siècle avant Jésus Christ. Plusieurs constructions ont été ensevelies par la jungle, d’autres ont été restaurées. Le gigantisme du site ne manque pas d’impressionner. Malgré la chaleur et la moiteur, nous nous promenons durant plusieurs heures sur le site. La plupart des touristes restent autour des 3-4 temples les plus imposants, mais des dizaines d’autres bâtiments plus éloignés sont plus beaux et plus authentiques.
Le lendemain, un employé de l’hôtel où on loge (hôtel Mon Ami) nous conduit jusqu’à la vieille ville de Flores. C’est un petit îlot sur le lac Itza, et partiellement inondé dû à la montée des eaux. Nous en faisons le tour en une demi-heure et passons le reste de la matinée dans un petit café plein de charme. On nous a déconseillé de sortir de la vieille ville.
Conseils de voyage pour le Guatemala
 
Pays fort touristique mais encore authentique, n’attendez pas avant de vous y rendre. Prévoyez au moins deux semaines de voyage si vous souhaitez explorer autre chose que la Laguna Atitlan et Antigua. Le transport vers les autres destinations touristiques (Semuc, Tikal, Livingstone) étant très très lent (une journée complète).

  

 

Nicaragua – Pays de Lacs et Volcans

Après plusieurs heures de « chicken bus » dans la campagne Costa Ricaine, à la frontière un contrôle ebola, plusieurs « impôts » et 1 km de marche sous un soleil brûlant, nous arrivons au Nicaragua. On prend ensuite un taxi de la frontière jusqu’à San Jorge.
Ometepe – île aux deux volcans
 

À bord du ferry qui relie San Jorge à Moyogalpa, on découvre progressivement Ometepe et ses deux volcans, Madera et Concepcion, unis par la plage de Santo Domingo. L’île d’Ometepe sur le Lac Nicaragua est magnifique, splendide… Un des plus beaux endroits qu’on ait vu durant le voyage. Depuis notre auberge le « cornerhouse » à Moyogalpa, nous sillonnons l’île sur une motocross 200 cc pendant trois jours. Mno assise à l’arrière est plutôt tendue au début car la bécane est fort nerveuse, et avouons-le, mes changements de vitesse ne se passent pas toujours de manière optimale.

Nous nous perdons dans les villages et croisons sur la route des attelages de vaches ou chevaux, des vélos, quelques voitures ou bus, et des centaines d’écoliers. Sur l’île, enfants, chiens, vaches, chevaux et porcs se promènent en totale liberté.  Mno essaie (en vain) de photographier un oiseau à longue queue bleue, l’uraka, présent partout sur l’île mais sautant sans arrêt d’un arbre à l’autre. Le lac d’eau douce autour de l’île sert d’abreuvoir pour les animaux et les habitants utilisent des tables de pierre dans 1 m d’eau pour faire leur lessive.

Nous renonçons à l’ascension des volcans (1400 et 1600 m ) mais pas à la cascade sur les flancs du volcan Madera. Nous profitons des bains Ojo de Agua avec ses singes crieurs, de la réserve naturelle Charco Verde ou encore du village d’Altagracia qui semble avoir échappé au tourisme. Le dernier jour, en quittant l’île, nous tombons sur nos amis canado-suisse Jessie et Marc, que nous avions rencontrés plus tôt au Costa Rica lors de la randonnée du volcan Arenal.

  

 
San Juan del Sur – Bali bis
 
Après la grandiose Ometepe, San Juan del Sur est plutôt une déception ! Cela ressemble à la ville de Kuta à Bali, beaucoup de touristes surfeurs avec un penchant aigu pour la fête. La baie de San Juan sur la côte pacifique n’en n’est pas moins impressionnante avec son Christ perché sur une falaise (comme à Rio ou Lisbonne) et ses bateaux au mouillage. Nous passons notre seule journée là sur la plage désertique de Maderas. Le vent souffle à un bon trente nœuds. Le sable vole dans tous les sens et la mer est blanche d’écume. Je tente de surfer pendant tout l’après-midi avec les encouragements de Mno. Nous étions malheureusement un rien trop tard pour voir les tortues sur la plage voisine de Flor.
 
Granada – ville coloniale convertie au tourisme
 
Granada, située au bord du lac Nicaragua, est la capitale touristique du pays. Après une après-midi en ville où nous admirons les bâtiments coloniaux magnifiquement restaurés et assistons à un match de baseball (sport roi), nous louons une moto pour les deux jours suivants. Le premier jour nous nous perdons autour de la Laguna Apoyo dans des sentiers de boue et de terre. Les enfants qui mènent les bœufs avec un bâton sont pliés en quatre de voir deux gringos sur une moto.  Après une pause lunch dans un mauvais resto au bord du lac, nous roulons jusqu’à Masaya et son marché artisanal. La ville est moins touristique mais tout aussi accueillante.

Le deuxième jour sur notre bécane, nous commençons par les villages artisanaux de Pueblos Blancos. Mno et moi ne sommes que peu emballés par Catarina, San Juan et Diria. A Masatepe, nous prenons un chemin désaffecté à travers le parc national de Masaya, entre le volcan et le lac. Je regrette rapidement la motocross d’Ometepe et Mno doit m’aider à pousser la moto lorsqu’on s’ensable. Mais ce passage en valait la peine, au milieu des champs de lave, impressionnant !

Après un lunch avec une vue splendide sur le lac et le volcan, nous roulons jusqu’au sommet de ce dernier. La vue y est extraordinaire. Nous rencontrons Mica et Claire. Deux Suisses qui voyagent avec leurs 3 enfants pendant 3 ans autour du monde en camping car (suivez leur aventure sur http://laviedevant-leskilometresderriere.com). On s’échange les bons conseils, eux venant du Nord, nous du Sud. Mno est déjà adoptée par la petite dernière Amélie, tandis que Jimmy me montre ses legos. Nous les quittons trop vite car il commence à faire sombre et nous avons un peu de route jusqu’à Granada.

A quelques kilomètres de Grenada sur le lac Nicaragua se trouvent plusieurs îles habitées. Pour notre dernière matinée à Granada, nous visitons ces Isletas en lancha avec Cal et sa compagne Americano-Cubaine. Nous nous découvrons une passion commune pour la voile et écoutons à peine notre pauvre guide, tellement emballés par notre discussion… Les Isletas appartiennent surtout à de très riches hommes d’affaires mais n’en ont pas moins de charme.
Léon – ville petit déjeuner
 
N’ayant pas réservé de logement à Léon, nous finissons par loger dans une Hostel un peu pourrie qui ne survit que parce qu’elle est située à côté de la meilleure Hostel de la ville (tout le temps fully booked). De premier abord, Léon ressemble à Granada mais Léon est bien plus vivante que Granada. Les deux villes ont d’ailleurs longtemps été rivales pour être la capitale du pays. Pour apaiser les tensions, ce sera finalement Managua – située à mi-chemin – l’heureuse élue. Mno s’extasie devant les nombreuses boulangeries de la ville. Pan y Paz, fondé par un Français et une Hollandaise, est notre boulangerie préférée avec son patio intérieur, ses prix doux et son apport social au Nica.
On a adoré le Volcano Boarding sur le Cerro Negro. Pas vraiment pour le surf sur une planche en bois mais plutôt pour la vue magnifique – avec le coucher de soleil – depuis le petit sommet du volcan. Dans notre groupe, deux Nica-Américains ont abandonné la très courte ascension (45 min et plutôt facile) du Cerro Negro après 5 minutes seulement. Mno et moi loin d’être moqueurs, étions vraiment tristes et choqués que des jeunes de notre âge, par leur alimentation et éducation, ne soient même plus capables du moindre effort physique.
La Plage Las Penitas pas très loin de Léon n’a rien à envier aux plages panaméennes ou costa ricaines si ce n’est le manque de touristes. Nous passons la journée à essayer de surfer ainsi qu’éviter de se brûler les pieds sur le sable !
Conseils pour le Nicaragua
 

La plupart des voyageurs que vous rencontrerez au Nicaragua sont en voyage « longue durée ». Oubliez les préjugés, le Nica est un pays pauvre mais loin d’être dangereux, il est même considéré comme le plus sécurisé de l’Amérique Centrale. Contrairement à ses voisins, on n’y voit même pas de policiers armés à chaque coin de rue. De plus, il est nettement plus authentique et moins cher ! Prévoyez une quinzaine de jours pour visiter l’essentiel du pays et rajoutez quelques jours pour se rendre aux Korn Islands côté Caraïbes. Le peu de voitures et le bon état des routes en font un vrai paradis à moto ! Le Nica est facilement accessible depuis le Costa Rica voisin.

      

  

    

  

Costa Rica – Tapirs, Fourmiliers, Coucous…

Après un dernier dîner au Balboa Yacht Club de Panama, nous prenons le bus de nuit pour le Costa Rica. Au matin, à la frontière panaméo-costariciaine, les douaniers fouillent deux fois nos sacs à la recherche de substances illicites. Nous débarquons du bus peu après au milieu de nulle part. D’emblée on est impressionné. La nature est incroyablement bien protégée, pas de plastiques ou de papiers qui traînent par terre, pas de construction sauvage. Ce petit pays a compris très tôt (’70) que le tourisme de la nature était une opportunité extraordinaire. Depuis lors, les parcs nationaux et autres réserves écologiques privées se sont multipliés sur son territoire. 

Péninsule de Osa 

La chaleur est écrasante dans le Golfe Dulce que nous traversons en lancha de Golfito à Puerto Jimenez. Sur le dock à la sortie du ferry, un Italien nous convainc de le suivre dans la plus basique des auberges du bled – d’ailleurs on sera ses seuls clients pour la nuit. Puerto Jimenez est une petite ville endormie, nous y flânons l’après-midi et organisons la suite du voyage au Costa Rica. Le lendemain nous prenons deux bus pour aller à Bahia Drake, de l’autre côté de la péninsule. La mer y est brûlante, 30°C, si bien qu’on peut s’y baigner pendant des heures. 

Le parc du Corcovado est l’attraction principale de la péninsule d’Osa, à l’extrémité sud du Costa Rica. Une fois la pilule passée du prix prohibitif de la visite (minimum $80 pp la demi-journée), on profitera pleinement de cette escapade à la découverte de la forêt primaire. Notre excellent guide nous montrera des ficus dévorant un autre arbre, oiseaux, notamment un coucou en pleine action, dindes, tapirs, singes et paresseux dans leur habitat naturel. Ce qui me frappe dans cette jungle très dense, c’est la nécessité d’avoir accès à la lumière. Les arbres se battent pour monter le plus haut possible. Les arbustes restant au sol ont de très grandes feuilles pour recevoir quelques rayons UV. 

Quepos & Manuel Antonio 

La station balnéaire de Manuel Antonio est réputée pour son petit parc national et sa belle plage. Nous logeons dans la ville voisine de Quepos, plus calme et moins touristique. Le parc a l’avantage d’être fort accessible et n’oblige pas à prendre un guide. Après avoir parcouru tout le parc, vu singes, paresseux en mouvement (ils ne bougent qu’une fois semaine), oiseaux ou des raton-laveurs arrachant pique-nique à des touristes, nous nous posons sur la très belle plage (cachée) du parc. Je me réveille au milieu de ma sieste avec un immense iguane à quelques mètres de ma serviette !! A la fin de la belle journée, nous prenons le bus pour San José avant de continuer le lendemain jusqu’à Tortuguero. 

Tortuguero- tortues et mangroves 

Tortuguero est un petit village situé entre la mangrove et la mer des Caraïbes. Son centre de protection des tortues de mer est un pionnier en la matière. Nous sommes malheureusement quelques semaines trop tôt pour voir les tortues géantes (plus de 1m de diamètre) pondrent leurs œufs sur la plage. 

Nous explorons la mangrove voisine (préservée en réserve naturelle elle aussi) en canoë avec notre guide Verny. Dans un silence religieux, perturbé seulement par les cris des singes ou chants des oiseaux, nous voyons tortues (de riviere, pas de mer), caïmans, hérons bleus et blancs, et encore des paresseux. Au retour, nous nous promenons autour du village et tombons entre autres sur un magnifique fourmilier.

Le deuxième jour, nous explorons les alentours du village et faisons l’ascension du Cerro Tortuguero, une des rares activités au Costa Rica qui soit gratuite. Un petit chien tout excité nous sert même de guide pendant la courte randonnée. Au retour, la lancha qui doit nous ramener a deux heures de retard… Ce qui a le mérite de nous saper le moral alors que le trajet ne dure que 10 minutes ! 

 San José – capitale 

Les guides touristiques ne se sont pas trompés, il n’y a pas grand chose à faire à San José, capitale du Costa Rica. Ce que nous y apprécions le plus est la fraîcheur due à l’altitude !  Dans les rues du centre-ville règne une bonne ambiance avec énormément d’animation et beaucoup de commerçants. Notre hôtel Aranjuez est un pur bonheur. La déco plutôt vieillote, style maison de campagne d’une arrière grand mère, ainsi que le buffet petit déjeuner extra extra bon, en font un des hôtels les plus réputés de la ville. 

Le volcan Poas est l’excursion facile à faire depuis San José. Comme d’habitude, les deux heures de trajet se transforment en calvaire de 4 heures en bus. A attendre, attendre, attendre… Le pire, arrivés en haut, nous ne verrons absolument rien du cratère et son lac, car toute la montagne est prise dans d’épais nuages. Afin d’éviter le même calvaire au retour, nous interpellons un jeune couple sur le parking du volcan. Bien gentiment, ils acceptent de nous conduire jusqu’à la gare de bus de la prochaine ville à 20 km de là. Dans la voiture nous leur expliquons le système de covoiturage en Europe, qu’ils trouvent à la fin du trajet une super idée. 

La Fortuna et le volcan Arenal 

La ville de la Fortuna n’a pas de charme et nous fait penser à l’Amérique (USA) profonde. Elle n’est qu’une succession d’hôtels, restos vides et agences de voyage. Nous avons à peine loué un scooter pour l’après-midi qu’une grosse drache s’abat sur nous. Elle ne nous lâchera pas jusqu’au soir. 
Moto sous la pluie

Il fait fort heureusement nettement plus beau que la veille pour notre journée de randonnée autour du volcan Arenal. C’est avec un véritable groupe de toutous que nous montons d’abord jusqu’au lac du Cerro Chato et marchons ensuite dans la très belle forêt et plaine autour du volcan Arenal. La balade de 8 heures se termine au Arenal Volcano Observatory Lodge, hôtel huppé mais avec un magnifique coucher du soleil sur le lac Arenal. Nous rencontrons Marc et Jessie qui sont ici pour 2 semaines. Au retour, nous nous baignons de nuit avec des centaines de toutous dans une rivière d’eau chaude. 

Conseils voyage pour le Costa Rica 

 Le Costa Rica a tout d’un pays occidental, ses habitudes, la sécurité et les prix. C’est un des plus stables d’Amérique Centrale, sans armée et avec une large classe moyenne. Ses habitants, les Ticos, ne sont pas typés et de descendance espagnole. Vous pourrez y circuler sans crainte. Beaucoup de touristes y louent une voiture, et vu le temps perdu dans les transports, nous le recommandons.  

Le pays est un véritable modèle en ce qui concerne la protection de la nature. Les visites des parcs naturels ont été de vrais plaisirs quand les guides étaient bons. Afin de bien voir les animaux, privilégiez les petits groupes.























Panama – pays à découvrir au delà du Canal !!

Panama est le premier pays d’Amerique Centrale que nous avons visité. La liaison aérienne Martinique – Panama fut compliquée avec une escale à Puerto Rico puis à Miami… À San Juan à Puerto Rico nous sommes sortis de l’aéroport pour quelques heures, le temps de parcourir le sympathique centre ville historique avec nos deux sacs (12 kg + 6 kg) sur le dos au milieu de milliers de touristes sortis d’immenses paquebots de croisière. On a fini la soirée dans un bar resto américain à regarder le superbowl… Pour l’anecdote, en retournant à l’aéroport, il fit tellement froid dans le terminal qu’on dormit à l’extérieur à même le sol comme des clochards.

Panama City

C’est donc après 24 heures de voyage qu’on atterrit à Panama. La ville s’est développée à une allure fulgurante les 20 dernières années et ressemble à s’y méprendre à Miami. Les mauvaises langues diront que les deux villes se sont construites au même moment avec le même argent du trafic de drogue. Le skyline de Panama compte donc des centaines de gratte-ciel et nous rappelle Kuala Lumpur ou Shanghai. Nous logeons au milieu des tours dans une Hostel surpeuplée la première nuit.

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Skyline Panama

Mno et Mig - vue Panama City

Mno et Mig – vue Panama City

Outre le nouveau Panama City centré autour du quartier de Marbella, la vieille ville Casco Viejo est restaurée avec beaucoup de goût depuis quelques années. On y flâne dans les petites ruelles, ainsi qu’au marché aux poissons où l’on mange à toute heure du poisson cru (ceviche) avec une bière… Le tout pour moins de 5 $. Le pays garde des relations étroites avec les Etats-Unis et le US$ est la monnaie officielle.

Le Carnaval est très important pour le pays, 4 jours fériés, et l’artère principale de la ville est bloquée pour la fête pour la même durée. A côté des chars et troupes de danses, de très nombreux stands de bouffe et des concerts. L’ambiance est bon enfant, loin des beuveries que peuvent être les fêtes de Wallo ou autres. A quelques kilomètres de la ville seulement se trouve l’attraction phare de la ville, le Canal.

Casco Viejo - Panama City

Casco Viejo – Panama City

Carnaval Panama City

Carnaval Panama City

Canal de Panama – chef d’œuvre de l’homme 

Véritable poumon économique de la région, le Panama vit entre autres grâce à son fameux canal.   Le transit de bateau injecterait au total plus de 10 milliards de USD chaque année dans l’économie. Comptez 2500 US$ pour le passage d’un petit voilier, mais quelques centaines de milliers US$ pour un cargo.  Au Miraflores Locks Visitor Center, nous passons d’abord par un intéressant musée relatant la construction du canal ainsi que son agrandissement en cours. C’est la France (après le succès de Suez) qui a entamé la construction du canal au 19ème siècle, mais ce sont les Etats-Unis sous le commandement de l’ingénieur d’origine belge G.W. Goethals qui finissent le boulot en 1914. Le canal long de 78 km permet de réduire la route maritime reliant San Francisco à New York de plus de 10.000 km. On finit la visite du canal par une vue surplombante sur les écluses et les bateaux Panamax qui passent. Quelques jours plus tard…. Nous passions dans ces mêmes écluses à bord de Bonobo, un catamaran en Alu de Marc et Nadine. Lire récit complet ici ! 

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Boquete – fraîcheur en montagne 

Boquete est une petite ville de moyenne montagne qui a soudainement connu une renommée mondial lorsqu’un magazine américain a décrété que c’était le meilleur endroit au monde pour passer sa retraite. La ville compte donc beaucoup d’expats américains et l’immobilier s’est fortement développé. Nous y restons pour 3 agréables journées à se balader dans les montagnes, admirer le mont Barru, ainsi que visiter des producteurs de café. Ce qui nous a surtout surpris c’était la température, 20 degrés à peine en journée.

Bocas del Torro – plus que de la plage 

Bocas del Torro, littéralement « la bouche du taureau », est un archipel situé tout à l’ouest du Panama sur la côte caraïbe. Destination touristique par excellence, le surf, la plage, mais aussi des balades à vélo électrique ou encore des tours en « lancha » (barque avec puissant moteur) au milieu de la Mangrove sont nos activités préférées. Le soir, nous mangeons des ceviches ou sushis au resto « Raw Fusion ».

San Blas – territoire indigène Guna Yala

L’autre archipel panaméen à la renommée mondiale s’appelle San Blas, situé à l’extrême est côté caraïbe du Panama (frontière colombienne). Plus de 365 îles avec quelques cocotiers seulement et du sable sont habitées par les indigènes Gunas. Ils se sont battus au 19ème siècle pour rester indépendants et vivent aujourd’hui toujours dans des huttes plutôt précaires. On y a passé 3 jours à manger du poisson ou langouste fraîchement pêché(e), jouer au volley et explorer les autres îles.

San Blas Islands - Panama

San Blas Islands – Panama

Mig en Pirogue aux San Blas

Mig en Pirogue aux San Blas

Conseils pour voyager au Panama

– Pays sous estimé, accessible, américanisé, intéressant – bref à découvrir absolument

– Deux semaines ne sont pas de trop sur place – on aurait aimé aller à l’île de Taboa ou rester plus longtemps dans les San Blas.

– Allez y en hiver, lorsqu’il fait froid en Europe. Les vols depuis les USA sont très bon marché.
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Voyage Transat – Caraïbes – Amérique Centrale

Bonjour,

Vous êtes nombreux à nous suivre sur ce blog – plus de 100 visiteurs par jour! Notre périple de 6 mois s’organise comme ceci

– Transatlantique à bord de Tikehau du 19 octobre au 19 décembre. Sur le voilier Tikehau long de 11m, avec Théo, Gabi et Jean-Michel nous avons traversé l’océan Atlantique. Après un départ de Bretagne (Le Crouesty), nous nous sommes arrêtés à La Corogne, Lisbonne, Madère, Tenerife, La Gomera, Cap Vert et la Barbade pour arriver en Martinique.

– Dominique et Guadeloupe pendant les fêtes de fin d’année en sac à dos. Rien qu’à nous deux,nous avons apprécié la douche, le grand lit propre et ces deux pays magnifiques.

– Grenadines en Catamaran , que nous avons exploré pendant 3 semaines en janvier au départ du Marin en Martinique. Deux équipes de choc nous ont accompagné …. Plages, tortues, vent, soleil, rires, pêche, pina colada ou encore hiking étaient au programme !!

Panama jusqu’au Mexique de février à avril en sac à dos via le Costa Rica, Guatemala et le Belize. Éventuellement un prolongement jusqu’à Cuba!

Retour en Belgique fin avril!

Merci de nous suivre. N’hésitez pas à laisser des commentaires, cela nous fait toujours grand plaisir.

Mano et Miguel

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5 (+2 bonus) Blogs et Forums de voile à ne pas rater

Oiseau au large de la PologneDe retour à terre, les marins et autres navigateurs se retrouvent sur la toile. Voici les liens vers mes 5 sites préférés pour trouver des informations, poser mes questions.

Hisse et oh !

HEO, Le plus grand forum libre d’accès sur le net, vous y trouverez quelques articles, mais surtout une multitude de discussions généralement animées. Besoin de conseils, ou d’aide pour votre prochaine croisière, c’est assurément le bon endroit pour poser votre question. Le site à malheureusement un design rétrograde et certains participants sont plus aigris que constructifs, ne prenez pas leurs remarques personnellement.

www.hisse-et-oh.com

Sail The World

Communauté mieux organisée que leurs voisins héotiens. STW s’adresse surtout aux voyageurs au long cours. STW sort également du virtuel gràce à différents services qu’ils offrent comme des formations sécurité, assurance etc…

http://stw.fr 

Voiles & Voiliers

Probablement le meilleur magazine de voile francophone, leur site web regorge d’exclusivité, de chouette vidéo, ainsi que de blogs tenus par des professionnels de la voile. Les analyses faites par Loïc Le Bras sur la coupe de l’america (lebras.blogs.voilesetvoiliers.com/) valent la peine, de même que celles du directeur de la Volvo Ocean Race Knut Frostad (knutfrostad.blogs.voilesetvoiliers.com); soit les 2 plus presitigeuses courses à la voile au monde !

www.voilesetvoiliers.com

TribuGlénans

Forums au look rétro, cela reste cependant le lieu incontournable pour les férus des Glénans, la célèbre école de voile française. On y discute de tout et de rien, dans une ambiance nettement moins acide que sur HEO. Le lieux idéal si vous cherchez une petite communauté en ligne (+-500 membres actifs).

tribuglenans.org/forums

Blog Francis Fustier

Dernier lieu « incontournable » du web, le blog de Francis Fustier. L’endroit idéal pour découvrir en détail le fonctionnement des derniers gadgets « voileux », quelle tablette utiliser? Quel logiciel de navigation ? etc…

blog.francis-fustier.fr

Bonus

2 bons blogs avec des histoires marrantes et variées.

Blog de l’Equipe

http://levendeeblog.blogs.lequipe.fr/

Page Voile du Figaro

http://nautisme.lefigaro.fr/

 

Les chutes du Niagara

Les chutes du Niagara sont une des plus belles attractions de la région des grands lacs aux États-Unis. Pour profiter pleinement de la vue, traverser le ‘Rainbow Bridge’ vers le Canada, où la vue sera nettement plus impressionnantes et jolie que du côté américain. Ne vous attendez pas à une nature sauvage, une véritable ville s’est développée autour de cette attraction naturelle.

Les chutes vue depuis le côté américain

Les chutes vues depuis le côté américain

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Retour des JOs de Londres à la voile !

Opportunité de dernière minute, je suis invité aux JO de Londres pour skipper un Etap 39 entre Londres et Oostende. Coup de bol, je trouve encore des tickets pour assister au dernier match des Red Lions (hockey) contre l’Espagne, ainsi que le match pour la médaille de bronze (Australie – Team G.B.). Deux matchs se concluant par la victoire de mes favoris, Belgique et Australie ! Je retrouve mes amis Moïse et Véronique au Belgian House le soir pour assister au concours de Tia Hellebaut.

Nous quittons Londres alors que la quinzaine olympique entame son dernier jour. La marée est haute et il faut profiter des 6 heures de courant favorable pour descendre la Tamise. Arrivé à Sheerness, à l’entrée de l’Estuaire, nous affrontons 20 noeuds de pleine face alors que les fichiers météo avaient annoncé du travers à 10 noeuds. Je suis gêné pour mon équipage à qui je n’avais pas promis pareille fête. 3 heures durant Urga, notre voilier, tape dans les vagues. Le vent se calme enfin et nous essayons de progresser à la voile, cela marchera brièvement en longeant les falaises de Margate.

On avale des pâtes avant d’arriver de nuit à Ramsgate. Je ne dispose pas de la carte détaillée, mais heureusement je me souviens des lieux suite à notre visite en avril. Amarré dans le port de Ramsgate, Pierre est embarqué par la police…. jusqu’à une pompe à essence pour faire le plein de Diesel. Pendant ce temps, avec le reste de la famille j’assiste à la cérémonie de clôture des JOs, je suis impressionné par la prestation de l’anien monty python. Les Spice Girls me laissent plutôt froid.

On part avant l’aube, Pierre et moi nous relayant à la veille, malheureusement quasiment l’entièreté de la traversée se fera au moteur. On avalera les 55 MN entre Ramsgate et Oostende en 8 heures.

Pourquoi aller au Salon BOOT à Düsseldorf

Nous avons passé la journée au BOOT de Düsseldorf. Au delà de l’organisation allemande impressionnante, des salles spatieuses, un parking millimètré…

C’était agréable. On a fait la papote avec le président du chantier Allures sur leur dernier modèle, un Allures 44. C’était vraiment sympa. Une heure de conversation qui m’ont permis de comprendre au moins 3 trucs

– le (non)-intérêt d’un gênois sur enrouleur à fort recouvrement
– la différence entre une dérive lestée et une non-lestée
– le manque d’intérêt des bouchains sur un dériveur

Bon Stéphan Constance, il m’a vendu l’Allures 44… mais je ne l’ai pas encore payé. (400 keur quand même).

On a aussi rencontré des gens de shipshop et westdiep, des shipshandlers belges.

Conclusion, le salon de Paris, c’est chouette pour voir les copains des Glénans, le salon de Düsseldorf, c’est super pour parler bateau !

Yunnan !

Apres une longue nuit de train, Mano et moi debarquons a Kunming, ville sans charme et sans interet. Apres quelques heures d attentes, on retrouve Camille, Aurelie et Arnaud et en route pour Shilin (malgre mes protestations). Arrives a Shilin, c’est un peu la guerre pour trouver un hostel, on termine dans l hotel de luxe pour 10 eur par personne, une fortune ;-).

Mauvaise nouvelle, Mano et moi, decouvrons qu on s’est fait avoir en rendant la moto, on nous a donne +- 900 RMB de faux billets ! Et merde ! C’est la course pour le premier qui arrivera a les refiler ! La plus grande attraction de la ville, c’est nous, les laowai, on nous prend en photo comme souvent, mais la on est bien les seuls blancs du village. Cam, Aure et Nono decouvre les joies du piquant chinois avec les brochettes !

Bonne nuit de repos qui se termine avec un delicieux petit dej chinois… En route pour Shilin, patrimoine mondial de l Unesco (quelle blague). Bref, n’ecoutez pas le routard, parce que Shilin c’est une grosse blague, quelques pierres et 20 eur d entree… pfff. On a au moins pu faire une photo de Nono.

Arnaud a Shilin (foret de pierres)

Apres cette visite excitante, bus puis taxi pour YuanYang et ses rizieres. Petite pensee emue pour le chauffeur de taxi qui a accepte 3 faux billets… Soiree a Yuanyang sympatoche ! Il y a des danseurs (dont bcp de danseuses) sur la place du village, Aure et Cam essaient de suivre le rhytme, sans grand succes…

Aure, Nono, Cam, Mano, Miguel (et petit chinois voulant une photo.)

Aure, Cam et Mano (ou pas!)

On retrouve des Francais au resto du soir, et m**** nous qui croyions etre au bout du monde, Belinda nous promet de nous faire decouvrir les plus belles rizieres le lendemain matin (et nous on lui promet un peu d argent). On dort dans de magnifiques chambres avec une vue +++ sur la vallee !

Encore des rizieres !

Apres toutes ces rizieres, direction le nooorrrr (comme diraient les chtis), et Dali, plus de 20h de bus (dont un bus de nuit memorable), petite bourgade touristique, un lac et une montagne, on visitera le lac et la montagne !

Mano, Nono, Miguel, (la moitie d) Aure et Cam

apres 10 min de velo, en route pour ramer 1 heure et traverser le lac !

Entre la montagne et le lac, quelques parties de chapi chapo, … qu on a du interrompre parce qu on etait tous de mauvaise foi !

Pres Dali, en route pour Lijiang et les Gorges du Saut du Tigre, un trek de 2 jours, plus difficile que ce que le routard laissait croire, heureusement qu on avait laisse nos gros sacs a Lijiang, et il faisait surtout horriblement chaud ! Aure se fera malheureusement un peu mal le 2eme jour, mais un galant Chinois l aidera avec grand plaisir !

Les gorges du saut du tigre !

Cam, Aure, et son porteur chinois !

La barque pour traverser la riviere et arriver a Daju ! Dejiu, il etait temps, on frolait une rebellion dans l equipe 😉 !

Apres ce super trip, je laisse mes compagnons… je dois rentrer a Pekin pour travailler, bouhouhou, ils ont la chance de pouvoir continuer sur Shangri La et le Sichuan !

Cam. Mano, Aure et Nono, a l auberge des Gorges du Tigre !

Guilin … hills and mountains, bicycles and boats !

After 9 months in China, I finally went in the real wild China. I was several times in Shanghai, went to Hong Kong, Guangzhou, Changzhou, Hebei, Qinghai, but I didn’t have the time to visit those areas really, and I didn’t like the countryside around these cities. Just think about high towers where thousands of people live, between factories, a coal fired power plant and high ways ! Not really exciting.

After a last night in Beijing where we enjoyed a Tepanyaki (Japanese restaurant, all you can eat… all you can drink…) we took the plane to Guilin and reached the very touristic city of Yangshuo. This is one of the most visited spots in China (after Tian an Men square in Beijing).

View of Guilin

The Guilin, or rather, Yangshuo landscape is represented on the 20 RMB bill in China ! We spent 3 nights in Yangshuo, 2 days of biking and boating ! We enjoyed going where no tourist go, and one day, with our « tandem » – 2 persons bicycle – we went uphill, a nightmare, it was hot, we had no drink no food, and it was at least 38 degrees, we collapsed on the road, finally we found a small restaurant, the watermelon they offered us, saved us. A few hundred meters further, we arrived where we wanted, at the river, and found a boat that took us and our « tandem » for a small cruise !

Mano, Miguel, the bike, and the boat !

happy to arrive finally at the river !

After biking and cruising, time for motorbiking. Renting a « jialing » (Chinese brand), we went 70 km north of Guilin, to the rice files of longji titian. What a welcome when we arrived their ! Most of the locals were surprised seeing laowais (white people) arriving by bike ! The sunset above the rice fiels was great !

Miguel on the motorbike

🙂

The next day, riding back to Guilin, we knew we needed to find a gas station quickly, unfortunately, we ran out of fuel before finding the station (mauvais oeil). Fortunately, la bonne etoile, we found a bus that took us to the first station.

Moto in the bus

Motorbike in the bus !

Back in Guilin, we admired the 2 pagodas before taking the night train to Kunming, capital city of Yunnan !